Les acides organiques présents dans les produits que l’on utilise au quotidien sont à 98 % d’origine pétrosourcée, c’est-à-dire dérivés du pétrole. Afyren, créée en 2012, en a décidé autrement. Grace à sa technologie respectueuse de l’environnement, la startup auvergnate valorise les déchets végétaux fermentescibles pour en extraire des acides 100 % d’origine naturelle aux multiples applications (cosmétique, pharmacie, nourriture animale…).
Des molécules biosourcées, issues de résidus de l’industrie sucrière, qu’elle exporte partout en Europe.
La technologie « tout-en-un » AFYNERIE®, rentable, respectueuse de l’environnement et transposable à l’échelle mondiale, se caractérise par la valorisation de ressources de biomasse n’entrant pas en concurrence avec les filières alimentaires tout en tendant vers le zéro déchets.
Installée au Biopôle, à Saint-Beauzire, la société dirigée par Nicolas Sordet a aussi une équipe industrielle à Lyon. Mais elle est surtout en passe d’ouvrir sa première usine près de Metz. De 25 salariés aujourd’hui, elle prévoit de passer à 85 d’ici 2022. Afyren fait clairement partie de ces petites étoiles montantes qui auront un grand rôle à jouer dans la transition énergétique et écologique.
Début 2020, Afyren a intégré, pour une année, le prestigieux programme French Tech 120. Un accompagnement intensif de l’État destiné aux 120 startups françaises les plus prometteuses. Une récompense qu’elle doit notamment à son incroyable levée de fonds –près de 60 M€– pour la construction de sa première usine en Moselle, un laboratoire de production d’acides organiques biosourcés.
Jérémy Pessiot, directeur, partage l’ambition d’Afyren et ses prochains challenges.
Dirigeants : Nicolas Sordet et Jeremy Pessiot
www.afyren.com