La Métropole, en partenariat avec la CCI du Puy-de-Dôme, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et Initiative Clermont Métropole, met en place des subventions d’investissement, pour soutenir les petites entreprises du commerce de proximité, de l’artisanat et des services à s’installer ou se développer dans les centres bourgs de la Métropole et les quartiers prioritaires de la ville. Ce dispositif d’aide a été créé en cohérence avec le Schéma Régional de Développement Économique d’Innovation et d’Internationalisation de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
L’enjeu du dispositif « Coup de pouce » est de contribuer à la redynamisation des centres-villes et d’accompagner l’activité économique dans les quartiers prioritaires.
Découvrez les témoignages des entrepreneurs qui ont bénéficié du dispositif « Coup de pouce », grâce aux différents épisodes de notre podcast.
Pour faire face au choc économique lié à la crise du coronavirus, le Gouvernement a mis en œuvre un dispositif exceptionnel de garanties permettant de soutenir le financement bancaire des entreprises, à hauteur de 300 milliards d’euros.
Il est ouvert à toutes les entreprises jusqu’au 30 juin 2021 partout sur le territoire et cela quelles que soient leur taille et leur forme juridique. Les entreprises peuvent souscrire un prêt garanti par l’État (PGE) auprès de leur établissement bancaire habituel ou auprès de plateformes de prêt ayant le statut d’intermédiaire en financement participatif.
Aucun remboursement n’est exigé la 1ère année. 2 à 4 mois avant la date anniversaire du PGE, le chef d’entreprise prendra la décision sur le remboursement : il pourra décider de rembourser immédiatement son prêt, de l’amortir sur 1 à 5 ans supplémentaires, ou de mixer les 2.
Dans le cadre du dialogue approfondi et régulier auquel les banques invitent leurs clients avant qu’ils ne prennent cette décision, les banques s’engagent à proposer de façon personnalisée les modalités d’amortissement qui correspondent le mieux à la situation du client et à ses besoins.
Vous avez été, ou vous allez être contacté par votre banque, afin de connaître votre choix sur les conditions de remboursement de votre PGE. En effet, la banque doit connaître votre décision deux mois avant l’échéance du prêt.
Au vu du nombre de PGE souscrits, ces démarches sont informatisées et peu personnalisées. Ainsi, il est préférable de prendre rendez-vous au plus tôt avec votre conseiller (si celui-ci ne l’a pas déjà fait), afin de l’informer de votre choix.
Sans réponse de votre part ou en cas de réponse incomplète, la banque se saisira des fonds à l’échéance prévue par votre contrat de prêt. De plus, il ne vous sera plus possible de souscrire un nouveau PGE.
La CPME du Puy-de-Dôme peut vous accompagner dans la préparation de ce rendez-vous, lors d’un entretien personnalisé. Pour prendre contact : info@cpmepuydedome.fr
Les démarches à réaliser pour en bénéficier, ainsi que les conditions de ce prêt, selon le type d’entreprise, sont décrites sur le site du gouvernement.
Vous voulez développer une activité ? Vous souhaitez bénéficier d’un cadre sécurisant et d’une dynamique collective ? Appuy Créateurs peut vous accompagner. Coopérative d’activités et d’emploi, elle permet aux porteurs de projet de tester leur marché en grandeur nature, d’être accompagnés dans le développement de leur activité, de bénéficier d’un réseau d’entrepreneurs avec lesquels travailler ou échanger, et de poursuivre leur projet individuel au sein d’une entreprise partagée.
Depuis 2004, la coopérative d’activités et d’emplois est implantée à Clermont-Ferrand et accompagne tous types d’activités. Elle est également présente à Moulins et Aurillac. Aujourd’hui, 11 permanents accompagnent au quotidien près de 200 entrepreneurs. Les profils présents au sein d’Appuy Créateurs sont divers : des demandeurs d’emploi cherchant à créer leur propre emploi, des auto-entrepreneurs souhaitant être soutenus, ou encore, des salariés ayant l’envie de basculer progressivement vers le statut d’entrepreneur. Ils sont épaulés par ces permanents dans différents domaines de compétences : la communication, l’accompagnement commercial, la comptabilité et la gestion.
Les porteurs de projets commencent par signer un CAPE – un contrat d’appui au projet d’entreprise – pour une durée de 6 mois. Lorsqu’ils génèrent du chiffre d’affaire et s’ils souhaitent poursuivre l’aventure entrepreneuriale, ils obtiennent alors le statut d’entrepreneur-salarié et signent un contrat de travail à durée indéterminée. Ce statut, entériné par la loi ESS de 2014, permet au créateur de bénéficier des avantages du statut de salarié au régime général, dont la couverture sociale et la perception d’un salaire mensuel, tout en conservant la maîtrise et la direction de son projet. Au bout de 3 ans, les entrepreneurs peuvent choisir de partir de la coopérative ou bien de rester, en devenant associés de la SCOP Appuy Créateurs.
Pour mieux répondre aux besoins de ses entrepreneurs, Appuy Créateurs a donné naissance à 3 filiales :
Depuis plusieurs années, Clermont Auvergne Métropole soutient financièrement Appuy Créateurs parmi d’autres structures d’accompagnement à la création d’entreprises.
Site web : http://appuy-createurs.fr/
Tél. : 04 73 93 02 29
Mail : contact@appuy-createurs.fr
https://www.facebook.com/appuycreateurs
Pour la première fois depuis son lancement en 2004, le concours national Graines de Boss s’implante en régions. Portée par le groupe M6, cette formidable levée de talents est organisée localement par Clermont Auvergne Métropole et la Marque Auvergne. Les pépites de l’entrepreneuriat ont jusqu’au 28 février pour candidater. Et peut-être devenir la future Graine de Boss de la Métropole…
Dénicher les créateurs d’entreprises les plus talentueux. Développer leur réseau. Accroître leur notoriété. Leur apporter visibilité et financements… Chaque année, le concours Graines de boss organisé par M6 séduit un nombre croissant d’entrepreneurs. En seize éditions, il a récompensé 183 lauréats qui ont fait l’objet de plus de 400 M€ d’investissements ! Graines de boss, c’est l’opportunité à ne pas manquer lorsque l’on souhaite faire connaître et développer sa jeune entreprise !
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Pour la première fois, cette année, le concours s’installe en régions. Une 17e édition portée localement par Clermont Auvergne Métropole et la Marque Auvergne. Les deux partenaires ont répondu présents pour « montrer le dynamisme entrepreneurial, faire jaillir de nouveaux talents et montrer la vitalité économique de notre territoire », relève Nicolas Nuger, président de la Marque Auvergne. Ce concours est aussi, pour Olivier Bianchi, le président de la Métropole, « une opportunité de valoriser les projets innovants et leurs créateurs, dans un contexte de crise particulièrement difficile. Il entre parfaitement dans le cadre de l’ambitieux plan de relance économique portée par la Métropole ».
Relayé chaque année dans l’émission « Capital » sur M6, Graines de Boss est donc un véritable tremplin. Pour candidater, les entreprises du territoire (*) doivent déposer leur dossier avant le 28 février sur le site web du concours (lire ci-dessous). Les candidats sélectionnés par le jury bénéficieront d’un soutien de qualité à travers un réseau de mentors, chefs d’entreprises et cadres dirigeants de l’écosystème local.
Au terme du concours qui s’adresse uniquement aux porteurs de projets ou aux entreprises de moins de 5 ans, tous domaines d’activité confondus, deux lauréats représenteront la métropole clermontoise lors de la grande finale au ministère des Finances, en juin, à Paris. Ils profiteront d’un programme d’accompagnement personnalisé, construit en fonction de leurs besoins et dans un objectif : augmenter les chances de réussite de leur entreprise !
(*) Le concours Graines de Boss – Clermont Auvergne Métropole est ouvert aux entreprises implantées sur le territoire de la Métropole clermontoise et les territoires voisins. Un entreprise installée dans le Cantal, en Haute-Loire ou dans l’Allier peut également participer au concours Graines de Boss national.
Clermont Auvergne Métropole et La French Tech Clermont Auvergne lancent, en partenariat avec le Cluster Digital League, un tout nouveau dispositif baptisé Coach Web. Un accompagnement neutre pour les TPE et PME du territoire qui souhaitent franchir le cap de la digitalisation. Explications.
La crise sanitaire a montré l’impact du déficit de digitalisation des activités du tissu artisan, commerçant, TPE et PME du territoire. Chacun mesure aujourd’hui pleinement l’intérêt et la nécessité d’être visible sur le web, de façon bien calibrée et bien maîtrisée. Dans le même temps, les offres de services digitaux aux entreprises se multiplient. Il est difficile, donc, de s’y retrouver, d’analyser sereinement et de faire les bons choix, quand on ne connaît rien, ou presque, au monde du numérique.
C’est pour toutes ces raisons que Clermont Auvergne Métropole et La French Tech Clermont Auvergne lancent le nouveau dispositif Coach Web, en partenariat avec le Cluster Digital League. Parce qu’il est souvent difficile de s’extraire des impératifs quotidiens pour réfléchir et parce que l’univers du digital peut être complexe à appréhender, Coach Web c’est un regard neutre, du temps accordé par un expert qui se tient à vos côtés pour analyser vos besoins, identifier vos priorités et choisir, avec vous, les bons outils pour y répondre.
Vous ressentez le besoin de gagner en efficacité, en visibilité ou de développer vos canaux de vente ? Vous pensez avoir besoin d’un site de vente en ligne, d’une stratégie digitale, d’un outil de gestion de la relation clients ou d’infrastructures et équipements ? Mais vous aimeriez bien échanger pour affiner votre impression ? Coach Web est fait pour vous !
Concrètement, le dispositif Coach Web vous propose : 3 à 4 journées sur vos sujets avec un expert pré-sélectionné par la French Tech en fonction de ses compétences, de sa connaissance et de vos besoins.
Un accompagnement neutre en trois temps :
Babymoov a décidé d’accélérer son virage environnemental. La multinationale, basée à Clermont-Ferrand, lance sa démarche « GreenMoov » pour devenir plus éco-responsable.
Depuis plusieurs mois, Babymoov, spécialiste de la vente de produits de puériculture, s’est engagé dans une démarche sociétale importante. Arnaud Thiollier, Laurent Windenberger et Arnaud Courdesses, les trois co-fondateurs du groupe, ont bâti un petit empire affichant aujourd’hui un chiffre d’affaires de 49 M€. Mais cela ne suffit pas ! « Parce que nos actions d’aujourd’hui conditionnent le futur de nos enfants, nous nous engageons à réduire notre empreinte environnementale et à mener des actions en faveur d’une meilleure politique sociale et sociétale », expliquent les co-gérants.
La révolution « GreenMoov » est donc lancée. Cette charte passera par de nombreuses initiatives, à commencer par l’usage d’emballages plus vertueux et une garantie à vie des produits électroménagers « pour éviter la surconsommation ». « 100% des packagings devraient devenir éco-responsables ou réutilisables à horizon 2024 », détaille le Groupe. Babymoov vient d’ailleurs de sortir un coussin anti-coliques 100 % vert, « de la production au packaging ».
Chaque année l’entreprise met une vingtaine de nouveaux produits sur le marché. Elle a décidé de remplacer petit à petit les matériaux plastiques par de nouvelles solutions de substitution, comme des matériaux biodégradables, biosourcés, ou recyclés. Le groupe va même plus loin en lançant une gamme de produits « imparfaits » reconditionnés. « Il s’agit de produits avec quelques petits défauts. Pour éviter de jeter et de gaspiller, nous les proposons à petits prix ».
Babymoov qui emploie 120 salariés a également implanté huit bornes de rechargement électrique sur le parking.
La jeune startup clermontoise Youkan a intégré le top 70 des marques les plus écoresponsables selon le classement de l’application de mode Clear Fashion ! Une belle récompense pour ses deux jeunes créateurs, Anaïs et Maxime, actuellement accompagnés par le Bivouac.
Porter des vêtements éthiques et écologiques, c’est le crédo d’Anaïs et Maxime. Ces deux jeunes entrepreneurs clermontois ont créé, en 2017, la startup Youkan. Ils conçoivent des habits résistants, confortables et abordables, fabriqués à partir de textile recyclé. Leurs sweats, t-shirts et bonnets sont confectionnés sans produits chimiques, en Auvergne Rhône-Alpes, dans un rayon de 200 km autour de Clermont-Ferrand.
Marque éthique, accompagnée par l’accélérateur de startups, Le Bivouac, Youkan travaille avec des entreprises engagées dans l’insertion des personnes handicapées. Elle utilise également des fils recyclés à partir de bouteilles post-consommation ou des tissus recyclés.
Ayant développé leur commerce en ligne, Maxime et Anaïs cherchent à optimiser toutes les étapes de leur entreprise. Ils utilisent ainsi le label Ecopack et leurs colis à retourner à l’expéditeur pour limiter les déchets liés aux envois. « L’industrie du textile est l’une des plus polluantes au monde », expliquent Maxime et Anaïs. « En créant Youkan, nous souhaitons changer les choses en proposant une alternative aux produits de la mode textile de grande consommation ».
Après plus de deux ans d’activité, leurs efforts viennent d’être salués. Youkan a intégré le top 70 des marques les plus écoresponsables selon le classement de l’application de mode Clear Fashion qui analyse les engagements de plus de 100 marques de vêtements selon quatre critères : humains, santé, environnement et animaux.
Youkan s’est prêté à l’examen de plus de 32 critères d’impact pour obtenir la note de 71,5/100 qui la place dans le top des marques les plus écoresponsables. « Ce label valide les engagements que nous avons pris et nous permet de voir les axes d’amélioration notamment en demandant des engagements écrits à nos partenaires sur la réduction de leurs émissions de CO2 et leur gestion de l’eau », explique les deux jeunes entrepreneurs.
+infos :
www.youkan-recycled.fr
Qui dit fêtes de Noël, dit pâtes de fruits. Et qui dit pâtes de fruits, dit Cruzilles ! Depuis 1880, le célèbre confiseur clermontois régale les palets dans le monde entier. Même si la crise sanitaire a quelque peu gâché les célébrations de ses 140 ans d’existence, l’entreprise n’en reste pas moins tournée vers l’avenir.
Une nouvelle ligne de confisage a été inaugurée, cet été, sur le site de production historique, installé dans le quartier du Brézet. Un investissement de 1,4 M d’euros nécessaire pour continuer à gagner des parts de marché et préparer l’avenir. « Avec ce nouvel équipement, nous visons une augmentation de la production de 20 % d’ici 3 à 4 ans », confie le PDG Roland Gibert, qui avait repris les rênes de Cruzilles en 2009. « Par ailleurs, l’an prochain, nous allons nous agrandir avec la construction d’un nouveau bâtiment de 1000 m² pour faire du stockage et de la logistique ».
Pâtes de fruits, fruits confits, marrons glacés ou confitures, 1 000 tonnes de douceurs haut-de-gamme sortent chaque année de ses 5 000 m² d’ateliers. « Chez Cruzilles, nous fabriquons tous nos produits à partir de fruits nobles et sélectionnés au cœur des terroirs », précise le directeur. Les douceurs sont ensuite écoulées auprès des commerçants-artisans, des grands chocolatiers ou encore dans la grande distribution.
Réputées dans le monde entier, les pâtes de fruits made in Auvergne sont également exportées dans une vingtaine de pays, du Japon aux États-Unis, en passant par le Maroc et l’Angleterre, un marché qui représente 15 % du chiffre d’affaires de Cruzilles (9,7 M€ en 2019). En attendant de retrouver le rythme d’avant Covid, la centaine de salariés de Cruzilles prépare activement les commandes de fêtes de fin d’année.
Cruzilles change de tête
Le Groupe Salpa, qui détient entre autres le chocolatier Schaal, rachètera d’ici la fin de l’année les parts de Roland Gibert, à la tête de l’entreprise depuis 2009, puisque ce dernier prend sa retraite. Salpa devient actionnaire majoritaire et confie les rênes de l’entreprise clermontoise à Stéphane Guilbert (49 ans), ex-directeur de Brûggen, à Thiers, qui avait rejoint Cruzilles il y a quelques mois. La centaine de salariés reste en poste et les investissements initialement prévus seront maintenus pour 2021.
+infos
magasin d’usine : 226, avenue Jean-Mermoz, à Clermont-Ferrand
confiseriecruzilles.fr
Le CHU Gabriel-Montpied a dévoilé, début novembre, son immense projet d’extension, le GM3. Signé Architecture Studio, le nouveau bâtiment regroupera notamment le nouveau service des urgences, sept unités d’hospitalisation complètes de médecine et des locaux de consultations.
38 réunions, 8 200 heures de concertation, 18 200 m² de surface pour un budget de 54,7 millions d’euros ! Le futur bâtiment Gabriel-Montpied 3 (GM3) donne le vertige. Considéré comme le « futur pivot central dans l’organisation des soins », il regroupera le nouveau service des urgences, sept unités d’hospitalisation complètes de médecine et des locaux de consultations pour trois spécialités. Une avancée considérable pour le territoire, financée, entre autres, par la vente de l’Hôtel-Dieu.
Des places d’hôpital de jour seront implantées en lien avec les disciplines médicales, sans oublier un service de chirurgie cardiovasculaire et un pôle gériatrique. Le GM3 comptera également un centre lourd d’hémodialyse et une hélistation sur le toit du bâtiment. L’ensemble disposera de 236 lits d’hospitalisation complète, 36 places d’hôpital de jour et 24 postes d’hémodialyse.
C’est le projet du cabinet « Architecture Studio » qui a été retenu. Le lauréat n’est d’ailleurs pas un inconnu pour les Clermontois, puisqu’il a déjà signé l’École supérieur d’art de Clermont Métropole. Il est aussi réputé dans le domaine de la santé pour avoir conçu -entre autres- le nouveau CHU de Guadeloupe, ou encore le Centre hospitalier d’Évreux.
« Le futur GM3 doit contribuer à améliorer la prise en charge des patients et des conditions de travail des professionnels hospitaliers en optimisant, notamment, les conditions d’accueil et la pertinence des filières de soins », a commenté le directeur du CHU, Didier Hoeltgen lors de la présentation du lauréat du jury, début novembre. Il y avait à ses côtés Olivier Bianchi, président du Conseil de surveillance du CHU, Henri Laurichesse, président de la commission médicale d’établissement et Frédéric Chaudriller, ingénieur coordinateur des travaux.
La pose de la première pierre devrait intervenir dans un an. Le GM3 devrait être livré en juillet 2025.