Picture surfe sur la canne à sucre !

Et si, l’hiver prochain, vous dévaliez les pistes de ski équipé d’une veste à base de canne à sucre ? Bienvenue dans le nouveau monde de la célèbre marque clermontoise Picture.

« Rider, protéger et partager », ces trois mots reflètent exactement ce qu’est Picture : une marque de vêtements de snowboard, de ski, de surf et d’outdoor, qui sans trop vouloir se prendre au sérieux, veut faire bouger les lignes. A l’heure où l’industrie textile est responsable de 8 % des émissions de carbone dans le monde et où l’urgence climatique est à son maximum, Picture la marque de vêtements outdoor biosourcés made in Clermont-Ferrand, innove encore une fois.

Installée depuis peu dans ses nouveaux locaux, à Cébazat, la PME fondée en 2008 par trois amis d’enfance passionnés de skate et de surf, vient de lancer une toute nouvelle gamme de vêtements techniques révolutionnaire, dont la veste de ski à base de canne à sucre et d’huile de ricin.  « La veste Welcome est la première veste de ski entièrement biosourcée », assure Julien Durant, l’un des trois co-fondateurs de Picture Organic Clothing.

100 % biosourcés d’ici 2025

Pour sa confection, Picture a donc eu recours à des matières premières étonnantes. « La canne à sucre utilisée est issue de déchets d’une filière existante, celui de la culture alimentaire et non textile, évitant ainsi les problèmes liés à la déforestation. Cette plante de type C4, est l’une des plantes capturant dans les sols le plus de CO2. Elle participe donc à lutter contre le réchauffement climatique », développe-t-on chez Picture. Par ailleurs, la marque a recours à l’huile de ricin qui représente en effet une alternative au pétrole.

Un premier proto a vu le jour en 2020. « Cette année, 30 % de la collection est à base de ces produits biosourcés. Et dès l’an prochain, ce seront 65% des collections », soufflent les co-fondateurs dont l’objectif est de proposer l’ensemble de ses gammes 100 % biosourcées d’ici 2025.

Picture en chiffres

  • 28,5 Millions de CA dans le monde.
  • Présent dans 42 pays
  • 65 employés
  • 1600 détaillants dans le monde
  • 340 détaillants en France et dans les DOM TOM

Accompagner les entreprises qui souhaitent améliorer leurs performances énergétiques

Clermont Auvergne Métropole souhaite mettre en œuvre des mesures opérationnelles pour accompagner les entreprises qui s’engagent à améliorer la performance énergétique de leurs bâtiments et leur permettre de concrétiser leurs projets de travaux. C’est dans ce cadre qu’elle propose un accompagnement technique et financier à la réalisation de bilans environnementaux. Pour mettre en place cet accompagnement, la Métropole lance un appel à candidature destiné aux cabinets d’audit qualifiés pour réaliser ces bilans environnementaux.

À la clé, une aide versée aux entreprises pour la réalisation des bilans environnementaux

Pour permettre à ce dispositif de se déployer en toute transparence et avec efficience, Clermont Auvergne Métropole référence des cabinets d’audit, dont les noms seront transmis aux entreprises du territoire métropolitain qui souhaitent bénéficier du dispositif. L’aide sera versée à la demande de l’entreprise bénéficiaire du dispositif directement à l’auditeur, une fois la mission de celui-ci réalisée et le rapport remis.

  • si le montant du bilan est inférieur à 3.000€, la subvention sera égale au montant facturé,
  • si le montant du bilan est supérieur à 3.000€, la subvention sera forfaitaire et d’un montant de 3.000€.

Quels sont les critères d’éligibilité pour les auditeurs ?

Le bilan environnemental sera réalisé par un prestataire (auditeur), externe à l’entreprise, qui devra répondre aux critères suivants :

  • être à jour de leur cotisations fiscales et sociales,

  • ne pas être en procédure collective,

  • avoir réalisé au minimum 3 audits énergétiques ou bilans environnementaux sur les deux dernières années dans des bâtiments professionnels.

Vous souhaitez faire partie des auditeurs référencés ?

Consultez dès maintenant toutes les modalités et téléchargez le dossier de candidature.

Depuis 1992, la société Greentech n’a cessé de grandir. Elle vient de racheter le Groupe Solactis pour former un nouveau leader des ingrédients agroalimentaires.

La société Greentech, basée au Biopôle de Clermont-Limagne, vient de frapper un grand coup ! Pionnier de la biotechnologie végétale, elle devient actionnaire majoritaire du Groupe Solactis, spécialiste français des ingrédients destinés à l’alimentation humaine et animale, actifs sur le microbiote.

Greentech aspire désormais à devenir « leader des sciences de la vie ». Ce rachat marque « une étape majeure dans le développement du portefeuille de notre société vers les ingrédients B to B, pour l’alimentation humaine et animale », précise le groupe auvergnat, qui voit ainsi « une opportunité unique de booster son offre client en prébiotiques et symbiotiques ». Pour Jean-Yves Berthon, fondateur et PDG de Greentech, « cette acquisition crée de la valeur pour notre groupe ».

49 millions d’euros de chiffre d’affaires

Greentech, fondé en 1992, est un pionnier de la biotechnologie en France. Il développe des principes actifs de haute technologie à partir de sources naturelles (mondes végétal, marin et microbien). Il est présent sur les marchés de la cosmétique, la santé, la nutrition humaine et animale, l’agronomie et l’environnement.

Après cette prise de participation, la société Solactis, basée en Île-de-France, va s’installer dans le Puy-de-Dôme, rejoignant ainsi la maison mère. « Nous sommes ravis de rejoindre Greentech, un acteur de premier plan dans les biotechnologies, et en particulier la fermentation et l’extraction, qui affiche plus de 25 ans d’expertise. Son orientation stratégique est parfaitement alignée sur nos métiers, tandis que l’expertise et les synergies technologiques et de formulations vont accélérer notre croissance », annonce Pascal Ronfard, président-fondateur de Solactis qui devient directeur général adjoint du groupe.

En 2020, Greentech a réalisé 49 millions d’euros de chiffre d’affaires et comptait 215 salariés. Il dispose de 3 filiales à l’étranger, en Allemagne, aux USA et au Brésil.

Dans le cadre de la requalification de ses zones d’activité, Clermont Auvergne Métropole est en train de réaliser l’aménagement de l’accès Sud du Parc logistique, situé sur les communes de Cébazat et Gerzat. Des travaux qui permettront de sécuriser le site et de lancer, à partir de 2023, la commercialisation des premiers hectares.

C’était l’une des priorités de la Métropole : ouvrir le Parc logistique au Sud, de façon sécuriser cette zone où subsistaient de nombreux dépôts sauvages. Il y un peu plus d’un an, la Société publique locale d’aménagement (SPL), mandatée par Clermont Auvergne Métropole, a donc entamé d’important travaux pour créer une voie d’accès et un rond-point qui fluidifient l’accès au Sud et permettront, dans un second temps, de poursuivre le développement global, côté Ouest, de cette espace situé sur les communes de Cébazat et Gerzat.

Aujourd’hui, les aménagements sont en cours de finitions. Les revêtements de surfaces ont été réalisés fin mai et la signalisation a été mise en place ce mois-ci. « Des travaux de végétalisation auront lieu à l’automne 2021 », explique Valérie Benière, chargée de mission offre d’accueil des entreprises à la Métropole. Des caméras de vidéo-protection devraient aussi être installées pour renforcer la sécurisation de cette zone accueillant 73 entreprises et près de 1 400 emplois. « Les travaux ont également permis de faciliter l’accès des maraîchers qui sont installés en bordure de cette voie », précise la chargée de mission.

Plus largement, cette desserte par le Sud, qui entre dans le cadre du plan de requalification des zones d’activité de Clermont Auvergne Métropole, permettra de lancer, à partir de 2023 – date à laquelle seront réalisée les travaux d’assainissement – , la commercialisation des premiers hectares de foncier encore disponibles sur ce secteur (40, au total). Une nouvelle dynamique qui viendra renforcer l’attractivité de ce grand pôle économique du Nord de la métropole, s’articulant autour des zones de Ladoux (les Montels 1 et 2), des Montels 3, fleuron de l’hyper-connectivité grâce à la présence du data-center, et du Parc logistique, qui pourra accueillir des projet industriels de grande envergure.

Mise en place par la mission Emploi & Diversité, une nouvelle action intitulée « Nos quartiers ont du talent » a permis à cinq demandeurs d’emploi du territoire de transformer leur CV en clip vidéo.

Le constat est là. Les confinements successifs auront considérablement fait évoluer le monde du travail. « Aujourd’hui, on recrute différemment », confie Pauline Ramella, référente du Plan local pour l’insertion et l’emploi de la Métropole au sein du groupe Job’agglo. C’est justement parce que « le contexte nous pousse à faire de plus en plus appel aux nouvelles technologies » que la mission Emploi & Diversité (lire par ailleurs) -pour laquelle Pauline Ramella et sa collègue Laëtitia Cusset travaillent- a mené, ces dernières semaines, une action inédite intitulée « Nos quartiers ont du talent ».

Le principe ? Accompagner des demandeurs d’emploi issus des quartiers prioritaires de la ville à travers la réalisation de CV vidéos. Depuis avril, cinq personnes « en fin de parcours d’insertion », c’est-à-dire possédant un projet professionnel bien défini, sont passées devant la caméra de l’association Askip pour mettre en avant leurs compétences. Aujourd’hui, trois des cinq clips tournent déjà sur les réseaux sociaux de la mission Emploi & Diversité. « On espère qu’il y aura un maximum de partages pour que derrière, cette action puisse déboucher sur des emplois », relève Pauline Ramella.

« Un lien plus direct » avec le demandeur d’emploi

Plus largement, la démarche a aussi permis aux cinq demandeurs d’emploi de développer leur aisance à l’oral. « Nous avons organisé des ateliers de préparation, en amont, et des entretiens avec deux entreprises, après le tournage des CV vidéos », précise la référente PLIE et chargée de mission Emploi & Diversité. « Ce qui m’a plu, c’est surtout ce que j’ai appris en matière de présentation et de langage », témoigne justement Castro Diompy. Déjà rompu à l’exercice du face caméra, ce musicien professionnel est, en parallèle, à la recherche d’un poste d’employé libre-service. Lorsqu’on lui a proposé de participer à l’action « Nos quartiers ont du talent », il n’a pas hésité une seconde, bien conscient que le CV vidéo « allait devenir très en vogue ».

Actuellement en poste sur le chantier d’insertion vélo, porté par la Métropole et Job’agglo, Castro Diompy espère vraiment décrocher « un emploi durable » dans la foulée. Il en est convaincu. Ce CV vidéo sera forcément « un plus » dans la mesure où il apporte davantage de « visibilité » et permet à l’employeur de nouer « un lien plus direct » avec le demandeur d’emploi.

La mission Emploi & Diversité en quelques mots
Financée par Clermont Auvergne Métropole et mise en œuvre par le groupe Job’agglo, la Mission Emploi & Diversité a pour but de rapprocher les publics éloignés de l’emploi qui résident dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (les quartiers Nord -Croix-de-Neyrat, Champratel, Les Vergnes- ; La Gauthière ; Saint-Jacques nord ; la Fontaine-du-Bac ; et le quartier sud de Cournon-d’Auvergne). Depuis 2012, ce dispositif accompagne environ 150 demandeurs d’emploi à travers plusieurs actions collectives type jobs dating ou déjeuners de l’emploi.

La toute jeune start-up clermontoise Capillum, seule en France et en Europe à collecter et valoriser les cheveux, dévoile sa nouvelle solution… Plutôt étonnante.

“Avec nos cheveux, révolutionner les cultures !”. Derrière cet étrange slogan, se cache Capillum et ses jeunes cofondateurs, James Taylor et Clément Baldellou, issus des rangs de l’ESC Clermont. Les deux jeunes entrepreneurs, qui ont mis en place la toute première filière de recyclage de cheveux, viennent de lancer leur première innovation : le tapis de paillage 100% naturel fabriqué à partir de cheveux recyclés.

Destiné à tous les jardiniers, amateurs ou professionnels, ce tapis se compose de cheveux collectés chez les coiffeurs ayant déjà rejoint la démarche Capillum, et de laine également issue du recyclage. Il permet de protéger les cultures, de limiter la pousse de mauvaises herbes et de réduire la consommation d’eau grâce à ses propriétés de rétention d’humidité, notamment pendant les périodes de sécheresse.

Fabriqué en France, ce produit 100 % naturel et 100 % biodégradable se veut une nouvelle alternative pour lutter contre le plastique encore largement utilisé dans les jardins. Les rouleaux sont conditionnés au sein d’un ESAT – établissement et service d’aide par le travail, favorisant la réinsertion professionnelle des personnes en situation de handicap – à partir de matériaux recyclés et recyclables.

Campagne de crowdfunding

« L’objectif de Capillum est de suivre notre raison d’être qui a toujours été de concevoir et proposer des alternatives écologiques pour préserver notre avenir et notre environnement », analyse James Taylor, co-fondateur de Capillum. « Nous sommes fiers de voir aboutir le fruit d’un travail que nous menons avec passion pour réussir à faire de notre entreprise un véritable acteur de l’économie circulaire, grâce à la mobilisation de coiffeurs toujours plus nombreux à nous rejoindre ! », ajoute Clément Baldellou, son associé.

Pour poursuivre son développement, Capillum a lancé récemment une campagne de crowdfunding sur Kiss Kiss Bank Bank. L’objectif, dépassé en quelques jours seulement, était d’atteindre 7 000 € minimum afin de financer le lancement de ce tout nouveau paillage naturel à base de cheveux. En attendant d’autres innovations.

Les cheveux en chiffres
Chaque jour en France, près d’1 million de personnes se rendent chez leur coiffeur. Les cheveux représentent plus de 50 % des déchets des salons de coiffure, soit 4 000 tonnes jetées à la poubelle des ordures ménagères chaque année en France.

+d’infos sur www.capillum.fr

Carbios, société de chimie verte clermontoise, vient de réaliser une très belle opération en bourse. Elle espérait lever 100 M€. Elle a finalement bouclé un tour de table de 114 M€ !

Sur la métropole clermontoise, on n’a pas de pétrole, mais on a Carbios ! L’entreprise de chimie verte est à l’origine d’un procédé révolutionnaire de recyclage par voie enzymatique permettant de transformer les déchets en plastique PET, comme les bouteilles et les barquettes usagées, dans une nouvelle résine présentant les mêmes caractéristiques que le PET vierge. Un système de recyclage à l’infini de certains plastiques qui séduit progressivement la planète…

Grâce à une exceptionnelle levée de fonds de 114 M€, Carbios va pouvoir financer sa première usine de production d’enzymes en Europe pour un montant de 65 M€ d’euros. « Le succès exceptionnel de cette augmentation de capital nous permet de poursuivre notre stratégie avec la construction d’une première usine de recyclage à 100 % du PET exploitant notre technologie et d’améliorer encore notre développement alors que l’industrie du plastique est à un tournant de son évolution », analyse Jean-Claude Lumaret, Directeur Général de Carbios.

Une première usine en 2025

Certains grands noms de l’industrie ont déjà pris part au capital de la start-up auvergnate, à commencer par L’Oréal ou encore Michelin. C’est d’ailleurs chez Michelin, sur le site clermontois de Cataroux, que sera construit le premier démonstrateur industriel qui devrait être opérationnel rapidement. « D’ici septembre, notre démonstrateur nous permettra de générer suffisamment de données techniques pour projeter le fonctionnement des futures unités industrielles. Et nous avons récemment annoncé que nous allons construire notre propre unité de référence qui utilisera notre technologie de recyclage 100 % PET, et dont la construction devrait débuter fin 2022, avec les premiers revenus de cette unité attendus en 2025 », poursuit Jean-Claude Lumaret. Carbios dispose désormais d’un matelas confortable pour poursuivre sa révolution verte.

Le plastique, c’est pas fantastique !

  • Aujourd’hui, 10 tonnes de plastique sont produites chaque seconde dans le monde.
  • 10 millions de sacs en plastique sont consommés chaque minute dans le monde.
  • 70 % des déchets plastiques ne sont pas recyclés
  • 20 kg de plastique sont rejetés chaque seconde dans la méditerranée
  • 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année et les estimations tablent sur une production dépassant les 600 millions de tonnes en 2030.
    (Source WWF)

COAGIR est une couveuse d’entreprises, un dispositif spécifique d’accompagnement à la création d’entreprise (ou au développement d’une activité) et offre une réponse spécifique aux futurs créateurs dans leurs besoins de préparation et de formation au métier de Chef d’Entreprise. La couveuse est au service de l’insertion, de la création d’entreprises et du développement local.

Une couveuse d’entreprise permet aux porteurs de projets d’apprendre à entreprendre en toute sécurité. Les porteurs de projets – demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minimas sociaux ou salariés à temps partiel – testent leurs projet en grandeur réelle avant d’immatriculer, dans un cadre juridique intermédiaire, le Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise (CAPE). Ce contrat entre la couveuse et le futur créateur est d’une durée de 12 mois renouvelables (maximum 36 mois). Le couvé continue à percevoir ses allocations ou minima sociaux. Il bénéficie d’un accompagnement personnalisé et d’outils dédiés pendant toute la durée du CAPE (ateliers, conseillers…). Cet accompagnement permet d’acquérir un bagage théorique pour se lancer. Les entrepreneurs financent leur projet par leurs fonds propres mais surtout grâce au chiffre d’affaires qu’ils génèrent en couveuse et qui leur permet ainsi de développer leurs activités.

COAGIR vous permet :

  • de développer une activité dans un cadre légal en toute sécurité avec un hébergement juridique. Les prestations / produits sont facturés avec le numéro de Siret de la couveuse.
  • d’entreprendre à l’essai : prospecter, développer des actions de communication et de commercialisation, vendre des produits ou une prestation, constituer un réseau de clients, de fournisseurs…
  • d’apprendre à entreprendre : profiter de conseils au quotidien pour développer son activité, création des outils de gestion, des techniques commerciales, confrontation au marché, évaluation de la viabilité du projet…
  • de faire partie d’un réseau national : Coagir adhère à l’Union des Couveuses qui a contribué à la mise en œuvre et à l’évolution du contrat CAPE contrat officiel des couveuses d’entreprises.

Pour entrer en couveuse, le projet doit-être suffisamment avancé (travail en amont avec votre conseiller) afin de passer devant le comité d’admission.

Les objectifs suivants doivent être atteints :

  • construction de l’offre commerciale,
  • élaboration d’un plan d’actions commerciales,
  • élaboration d’un premier prévisionnel,
  • élaboration d’un dossier de candidature.

Vous souhaitez en savoir plus ? Retrouvez dans notre podcast le témoignage d’une « couvée », Laëtitia Faure :

Pour plus de renseignements : www.coagir.com

« Nul n’est inemployable ». La formule fait sens dans le quotidien du Plan local pour l’emploi et l’insertion (PLIE) et des deux Missions locales de Clermont Auvergne Métropole qui œuvrent dans un seul objectif : la réinsertion dans l’emploi et dans la vie, tout simplement.

Guidées par la notion d’inclusion, ce réseau présent partout sur le territoire (plus de 40 lieux de permanence) s’adresse aux habitants de la Métropole dont le parcours a, à un moment, dérapé, sans jamais qu’elles ne puissent raccrocher les wagons. Isolement, lacunes scolaires, maladie, défaut de mobilité, difficultés sociales… Les freins sont divers pour ces personnes que le PLIE et ses partenaires -dont de nombreuses entreprises favorisant l’insertion- tentent de remettre sur le chemin de la formation ou du travail.

Accessible sous certaines conditions, cet accompagnement renforcé et individualisé permet d’élaborer des objectifs et un plan d’actions, mais aussi d’orienter au mieux et de débloquer des situations administratives. Ce suivi global effectué par des référents porte donc parfois sur des thèmes parfois périphériques à la recherche d’emploi comme la santé ou la mobilité.

Chantiers école, chantiers d’insertions, actions de développement de compétences ou d’alphabétisation… Les acteurs du PLIE mettent aussi en œuvre plusieurs dispositifs collectifs pour permettre aux bénéficiaires (1 530 personnes en 2020) de rebondir. Un accompagnement complet, à diverses échelles, qui proposent de tout mettre à plat en programmant, pas à pas, une remise à niveau administrative, sociale et surtout professionnelle en lien avec des missions locales et des associations conventionnées.

Le PLIE en pratique

Qui peut bénéficier d’un accompagnement ? Où rencontrer les acteurs du PLIE de la Métropole ? Comment s’inscrire ? Retrouvez toutes les informations dans la rubrique Métropole inclusive du site.

Ils travaillent avec le PLIE et les missions locales

Découvrez le témoignage d’entrepreneurs qui travaillent en lien avec le PLIE dans nos podcasts :

  • Auvergne Nettoyage
  • La maison du Marronnier Blanc
  • La boulangerie Le Pistore

 

  • M2S

C’est l’un des champions de notre territoire. Le groupe Théa, leader français des produits ophtalmologiques, a doublé sa surface de laboratoires et nourrit de grandes ambitions.

Le Covid n’aura pas eu raison des objectifs du groupe Théa. Le leader hexagonal des produits ophtalmologiques, né en 1994, vient de doubler la surface de ses laboratoires en 2020. Installé dans la zone du Brezet, à Clermont-Ferrand, le siège de la multinationale a gagné 1.450 m² supplémentaires, inaugurés en toute discrétion en décembre dernier, Covid oblige. « Nous avons multiplié par deux la surface de nos laboratoires », confirme la direction qui a investi dans ses nouveaux espaces quelque 3 millions d’euros.

Le précédent agrandissement datait de 2010. Mais les nouveaux développements de Théa et sa progression en termes de chiffre d’affaires lui ont donné des ailes. Certes, la pandémie mondiale a freiné un peu sa croissance – 603 M€ en 2020 contre 599 en 2019 – mais Jean-Frédéric Chibret, président du groupe, reste optimiste pour ses 1500 employés dans le monde, dont 380 à Clermont-Ferrand.

« Avec la Covid, tout ce qui n’a pas été dépensé en frais de congrès et déplacements a été réinvesti, notamment dans nos projets R&D ». Plusieurs partenariats ont d’ailleurs été conclus notamment avec le Coréen Olix et le Canadien Ripple, ou encore avec l’Américain Nevakar, « dans le domaine de la myopie chez les enfants, dont le nombre de cas ne cesse d’augmenter en particulier du fait de visions de près trop sollicitées par les écrans ».

Théa en bref
Groupe indépendant et familial, fondé à partir d’une start-up de Recherche et Développement, Théa est le premier laboratoire pharmaceutique européen en ophtalmologie (hors marché rétinien). Basé à Clermont-Ferrand, il compte une trentaine de filiales en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Aujourd’hui, son réseau compte près de 1 500 employés et ses produits sont disponibles dans près de 75 pays à travers le monde.