En 2019, le groupe Luxfer fermait définitivement les portes de son site à Gerzat. En janvier dernier, le groupe Europlasma annonçait la reprise de l’activité avec le soutien notamment de Clermont Auvergne Métropole.
En 2019, le groupe Luxfer a fermé définitivement les portes de son site à Gerzat, laissant sur le carreau 136 salariés. Mais en janvier dernier, le groupe Europlasma a annoncé la reprise de l’activité avec le soutien notamment de Clermont Auvergne Métropole. Après de longs mois d’angoisse, le dossier Luxfer a enfin débouché sur de nouvelles perspectives. Le groupe français Europlasma, spécialisé dans le traitement et la valorisation de certains déchets, a annoncé la création d’une usine “unique en Europe”, à Cébazat, destinée à la production de bouteilles en aluminium de gaz haute pression.
“Ce projet permet aujourd’hui de relocaliser une industrie dont l’importance en termes de préservation de savoir-faire, de création d’emplois et de souveraineté sanitaire, est avérée”, a déclaré Jérôme Garnache-Creuillot, Président directeur général d’Europlasma. En effet, depuis la fermeture de l’usine Luxfer de Gerzat en 2019, plus aucun site industriel ne produisait ce type de bouteilles en Europe. “Dans ce dossier, le soutien des pouvoirs publics a pesé très lourd, notamment celui de la Métropole”, rappelle la direction du service du Développement économique.
Pour accompagner la nouvelle société baptisée Les Forges de Gerzat, 100 millions d’euros de financement seront injectés, dont 34 millions apportés par Clermont Auvergne Métropole. “Le territoire réalise le plus gros investissement public en apportant 29 millions d’euros de financement pour le bâti, auxquels s’ajoutent 5 millions pour le foncier.” Le groupe Europlasma investira à hauteur de 25 millions d’euros en fonds propres et de 25 millions en dette privée. L’État mettra 4,5 millions d’euros et financera en dette à hauteur de 15 millions via le Fonds pour le développement économique et social. Enfin, la Région Auvergne-Rhône- Alpes apportera 3 millions d’euros. L’objectif est de réembaucher une partie des 136 emplois supprimés à l’occasion de la fermeture de Luxfer.
“Le projet des Forges de Gerzat confirme l’attractivité de notre territoire pour les acteurs économiques et les projets industriels créateurs d’emplois. Après le classement récent de Clermont-Ferrand comme Ville la plus attractive de France dans le Magazine Challenges, et le fait que nos pépinières d’entreprises n’ont jamais été aussi plébiscitées, c’est un nouveau signe très positif du dynamisme métropolitain”, souligne un représentant de la direction de l’accompagnement des entreprises. Le début de la construction de l’usine est prévu pour 2023 avec un démarrage de l’activité planifié courant 2024. “Le site générera un chiffre d’affaires de l’ordre de 10 millions d’euros dès 2025”, assure Europlasma. L’usine devrait ensuite “atteindre sa cadence optimale et générer 50 millions de chiffre d’affaires annuel dès 2029”.
Depuis le mois d’octobre, le réseau dédié à l’entrepreneuriat 100% féminin Hey les filles ! C’est jeudi… a sorti un nouveau podcast : La Chronique des Volcaniques. Vous pourrez l’écouter sur les plateformes habituelles et sur le site internet du réseau Hey les filles ! C’est jeudi…
Ce podcast, qui a pour objectif de devenir l’un des rendez-vous de référence sur l’entrepreneuriat au féminin, est la continuité de ce qui se passe dans le réseau féminin Auvergnat co-fondé en 2017 par Emmanuelle Regnat et Virginie Poulalier. Le temps d’une vingtaine de minutes, des femmes cheffes d’entreprise de la Région Auvergne-Rhône-Alpes vous raconteront leurs histoires, leurs parcours et leur vies d’entrepreneures. Cinq épisodes sont déjà en ligne ! Rendez-vous tous les 15 jours pour découvrir un nouvel épisode.
Hey les filles ! C’est jeudi…, c’est :
C’était une première. Sélectionnés via un appel à projets initié par la French Tech Clermont Auvergne et financé par la Métropole, 13 entreprises du territoire ont bénéficié cette année d’un accompagnement personnalisé pour parfaire leurs connaissances en informatique. Françoise Pinel, des Meubles Cosson en fait partie. Rencontre.
À 57 ans, Françoise Pinel est une femme connectée. Présente sur internet et les réseaux sociaux depuis de nombreuses années, elle est à l’aise avec les outils numériques qu’elle utilise quotidiennement pour son commerce. Avec son mari, elle est à la tête depuis la fin des années 1990 des Meubles Cosson, une entreprise familiale spécialisée dans l’ameublement en bois et l’agencement d’intérieurs sur mesure.
Très vite, elle a compris qu’internet pouvait être un outil précieux, notamment pour développer la visibilité de sa boutique. Au début des années 2000, alors que peu de Français dispose d’un site internet, Françoise Pinel, elle, gère le sien pour son commerce. Suivant l’évolution du numérique, l’interface de cette page évoluera deux fois au fil des ans, et sa présence sur la toile s’étoffera avec l’arrivée des réseaux sociaux.
C’est justement sur Facebook que la quinquagénaire a découvert le dispositif Coachweb créé par Clermont Auvergne Métropole et La French Tech Clermont Auvergne, en partenariat avec le Cluster Digital League. Mis en place en 2020, ce programme vient en aide au PME, TPE et artisans du territoire qui souhaitent franchir le cap de la digitalisation. Suivies sur 3 ou 4 journées, les entreprises sélectionnées via un appel à projets bénéficient d’un accompagnement personnalisé avec un expert pré-sélectionné par la French Tech.
« En tant que présidente de l’association de commerçants Espace-Delille, je me suis dit que ce dispositif pouvait intéresser certains de nos adhérents », explique Françoise Pinel, sans songer au départ à en bénéficier personnellement. Régulièrement formée par son centre de gestion, la dirigeante des Meubles Cosson pensait que le programme Coachweb ne lui apporterait pas plus que ce qu’elle avait déjà reçu. Mais force est de constater qu’elle s’était trompée : « Je suis admirative, les experts qui sont venus à ma rencontre ont réussi à identifier ce qu’il me restait à améliorer dans ma pratique. Ils se sont adaptés à mon besoin et m’ont proposé des solutions pertinentes, à mon niveau, et qui ne sont pas chronophages. »
Grâce à leurs conseils, Françoise Pinel a appris à booster le référencement de son entreprise sur internet. Ils lui ont également permis d’améliorer sa manière de communiquer sur les réseaux sociaux. « Lorsqu’on travaille dans la fabrication, on a tendance à plus s’émerveiller devant le rendu final de la pièce qui a été créée, mais grâce aux experts, j’ai réalisé qu’il ne fallait pas être réticent à l’idée de montrer sur internet un travail en cours d’élaboration. Je me place maintenant davantage du côté du client », précise Françoise Pinel.
Quelques mois après avoir bénéficié du programme Coachweb, la dirigeante des Meubles Cosson a déjà constaté une amélioration de son référencement. Bien qu’elle et son mari travaillaient déjà pour des personnes localisées dans toute la France, ils disposent à présent d’une visibilité encore plus grande. Renouvelé l’an prochain, le dispositif s’ouvrira à 15 nouvelles entreprises. Des entreprises que Françoise Pinel encourage à sauter le pas.
Clermont Auvergne Métropole et La French Tech Clermont Auvergne lancent, en partenariat avec le Cluster Digital League, un tout nouveau dispositif baptisé Coach Web. Un accompagnement neutre pour les TPE et PME du territoire qui souhaitent franchir le cap de la digitalisation. Explications.
La crise sanitaire a montré l’impact du déficit de digitalisation des activités du tissu artisan, commerçant, TPE et PME du territoire. Chacun mesure aujourd’hui pleinement l’intérêt et la nécessité d’être visible sur le web, de façon bien calibrée et bien maîtrisée. Dans le même temps, les offres de services digitaux aux entreprises se multiplient. Il est difficile, donc, de s’y retrouver, d’analyser sereinement et de faire les bons choix, quand on ne connaît rien, ou presque, au monde du numérique.
C’est pour toutes ces raisons que Clermont Auvergne Métropole et La French Tech Clermont Auvergne lancent le nouveau dispositif Coach Web, en partenariat avec le Cluster Digital League. Parce qu’il est souvent difficile de s’extraire des impératifs quotidiens pour réfléchir et parce que l’univers du digital peut être complexe à appréhender, Coach Web c’est un regard neutre, du temps accordé par un expert qui se tient à vos côtés pour analyser vos besoins, identifier vos priorités et choisir, avec vous, les bons outils pour y répondre.
Vous ressentez le besoin de gagner en efficacité, en visibilité ou de développer vos canaux de vente ? Vous pensez avoir besoin d’un site de vente en ligne, d’une stratégie digitale, d’un outil de gestion de la relation clients ou d’infrastructures et équipements ? Mais vous aimeriez bien échanger pour affiner votre impression ? Coach Web est fait pour vous !
Concrètement, le dispositif Coach Web vous propose : 3 à 4 journées sur vos sujets avec un expert pré-sélectionné par la French Tech en fonction de ses compétences, de sa connaissance et de vos besoins.
Un accompagnement neutre en trois temps :
Ce mercredi 24 novembre, à l’occasion de la 4e édition du Forum Jazz organisé à Clermont-Ferrand, Jean-Philippe Thiellay, Président du Centre national de la musique (CNM) et Olivier Bianchi, Président de Clermont Auvergne Métropole, ont signé un partenariat pour consolider la structuration de la filière locale de la musique et des variétés. Il s’agit de la première convention de partenariat signée entre une métropole et l’établissement public, qui affirme par-là sa volonté d’ouvrir son action territoriale à des collaborations avec des groupements de collectivités.
En vertu de sa mission de soutien et de promotion de la musique dans tous les territoires, le CNM agit depuis sa création en coopération avec les collectivités locales, notamment par la mise en œuvre de contrats de filière au niveau régional signé entre l’Etat – DRAC, son opérateur le CNM et une Région, un ou plusieurs Départements. En 2021, le CNM a multiplié ses échanges à destination des institutions territoriales en vue de proposer un soutien au plus proche des réalités et des besoins locaux.
Partageant des valeurs communes, Clermont Auvergne Métropole est la première intercommunalité à s’engager aux côtés du CNM. La Métropole entend ainsi soutenir financièrement des filières durement touchées par la crise sanitaire tout en renforçant les atouts du territoire pour la candidature de Clermont-Ferrand au titre de Capitale européenne de la Culture 2028.
Ce partenariat d’un an, construit en lien avec les services déconcentrés de l’Etat et destiné à être intensifié et pérennisé à partir de 2022, vise à :
1. soutenir la création et la diversité dans les champs de la musique et des variétés (musique enregistrée et spectacle vivant), avec une attention particulière pour le développement de la musique à l’image, les enjeux propres aux musiques traditionnelles et le soutien aux structures émergentes de production ;
2. renforcer l’accompagnement et la formation des professionnels de la métropole, au regard des transformations du secteur en matière d’emplois et de métiers, de transition écologique et énergétique et d’égal accès des femmes et des hommes aux métiers de la musique et des variétés.
Dans ce cadre, les partenaires ont créé un fonds de 40 000 € financé à parité et lancent un premier appel à projets dédié au domaine de la musique/image, dont l’ambition est de valoriser des artistes et des projets issus de la Métropole ainsi que d’encourager la création de productions originales et novatrices associant l’image à la musique.
Le règlement complet de l’appel à projets et les modalités de candidature sont disponibles sur le site du CNM.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 20 décembre 2021 inclus.
La formation « Objectif Numérique » est une formation courte de 6 semaines, un programme de découverte des métiers du numérique et d’initiation au code, réservé aux 16-25 ans. Elle permet de valider les projets professionnels et constitue un tremplin vers l’accès à une formation longue plus spécialisée.
Cette formation est organisée par Simplon.co, un réseau de Fabriques solidaires et inclusives qui proposent des formations gratuites aux métiers techniques du numérique en France et à l’étranger. L’entreprise est actuellement hébergée à la pépinière d’entreprises Pascalis 1.
2 sessions de 6 semaines chacunes sont proposées :
Sous réserve de la situation sanitaire qui sera en vigueur à ces dates, la formation se déroulera en présentiel à temps complet du lundi au vendredi.
Horaires : 9h – 17h
Lieu : Simplon Clermont, Pépinière d’entreprises Pascalis, 10 allée Evariste Gallois, 63000 Clermont-Ferrand
Jeunes de 16 à 25 ans révolu, ni en études, ni en formation, ni en emploi. Aucun pré-requis technique mais motivation et appétence pour le numérique.
La formation est gratuite pour les apprenant.e.s car elle est financée par la la Région Auvergne Rhône-Alpes. La rémunération n’est pas prévue dans ce dispositif. Le cas échéant, les prestations en cours sont maintenues.
contact.clermont@simplon.co
https://simplon.co/
À l’occasion de son assemblée générale qui s’est tenue le 9 novembre, dans les locaux de Turing 22 à Clermont-Ferrand, le Centre d’Innovations Sociales Clermont Auvergne (CISCA) a présenté son programme de Recherche et Développement qui servira de guide en termes de transitions et de résiliences pour le département du Puy-De-Dôme.
Voilà près d’un an et demi que le Centre d’Innovations Sociales Clermont Auvergne (CISCA) travaille en collaboration avec les acteurs locaux, les collectivités et les laboratoires de recherche en sciences sociales afin d’établir un large plan de transitions et résiliences pour le département du Puy-de-Dôme. Ce programme rassemblera pendant quatre ans une quarantaine d’acteurs du territoire et une dizaine de thèses de doctorat.
« On parle de transitions et de résiliences avec un « S », insiste Geoffrey Volat, directeur du CISCA. Nous sommes partis du constat que notre modèle de société n’était plus durable et qu’il nous fallait trouver un modèle alternatif ; modèle qui comprend plusieurs domaines affectant le quotidien de la population du territoire : énergie, chaîne alimentaire, démocratie, économie, résilience en cas de crise – comme pour celle du COVID par exemple… Nous sommes un centre d’intermédiation qui permet aux collectivités et aux acteurs locaux de mobiliser la connaissance obtenue par les chercheurs brillants qui œuvrent sur notre territoire. »
Les doctorants accompagnés par le CISCA, permettent, à travers les résultats de leur thèse, d’apporter les connaissances nécessaires afin d’accompagner les territoires dans leurs transitions et leur programme de résiliences. « Nous échangeons avec des acteurs de taille et de typologie différentes, précise Geoffrey Volat. Cela peut aller de petites communes comme Bromont-Lamothe jusqu’à Clermont Auvergne Métropole, en passant par Michelin ; le but étant d’agir à différentes échelles territoriales. »