Cette année, l’Université Clermont Auvergne fait un énorme bond dans le Times Higher Education. Un palmarès international qui mesure l’excellence des établissements supérieurs du monde entier.
L’Université Clermont Auvergne (UCA) se distingue dans un classement prestigieux : le Times Higher Education. Référence dans le monde de l’enseignement supérieur, ce palmarès récompense les 1 000 meilleures universités du monde. Au total, 34 établissements sont représentés, dont l’UCA : 17 universités, 7 écoles d’ingénieurs, 6 groupements d’universités, 2 Écoles normales supérieures et Sciences Po Paris.
L’an dernier, l’université de la métropole clermontoise s’était déjà distinguée dans deux thématiques sur les onze au total. Cette année, elle fait un énorme bond puisque le Times Higher Education la classe dans 7 thématiques : les sciences sociales, les sciences de l’ingénieur et technologie, sciences numériques, sciences de la vie, sciences de la santé, sciences physiques et psychologie.
Ce beau résultat prouve encore une fois le dynamisme et l’excellence de l’UCA, déjà reconnue avec l’obtention du label I-Site. Il conforte aussi la métropole clermontoise dans son rang de capitale étudiante au centre de la France. Près de 35 000 étudiants de 5 000 nationalités différentes apprennent sur le territoire. Un succès qui s’explique justement par offre de formations pluridisciplinaire de qualité au sein d’établissements dont l’excellence est reconnue aux niveaux national et international.
Quelques mois après avoir fêté l’entrée de la Chaîne des Puy et de la faille de la Limagne au Patrimoine mondial de l’Unesco, le Conseil départemental lance la campagne des ambassadeurs pour révéler le site au monde entier.
L’an dernier, la Chaîne des Puy et la faille de la Limagne faisaient leur entrée au Patrimoine mondial de l’Unesco. Onze ans de travail -portés par le Conseil départemental- auront été nécessaires avant d’obtenir le précieux sésame. Après avoir fêté l’inscription en septembre dernier, la collectivité pense désormais au futur. Car il s’agit maintenant de préserver ce patrimoine fabuleux, mais aussi de la partager, de la faire connaître.
C’est pour cette raison que le Département lance la campagne des « ambassadeurs » du site Unesco. Des hommes et des femmes chargés de faire rayonner la Chaîne des Puys et la faille de la Limagne dans le monde entier. Le principe est simple : tout le monde peut devenir ambassadeur. Puydômois, touristes, entreprises, associations sont invités à se faire l’écho de ce site remarquable !
Comment devenir ambassadeur ?
Il suffit de remplir votre demande sur chainedespuys-failledelalimagne.com. Les inscrits recevront en retour un kit ambassadeurs pour porter haut les couleurs du site Unesco avec T-shirt, banderole, bracelets, poster et autocollants…
Équipement unique en son genre, le Centre de Recherche BioClinique (CRBC) a pris place au sein de l’UFR de Médecine et de Pharmacie de l’Université Clermont Auvergne Métropole (UCA). Au 28, place Henri-Dunat, le bâtiment existant a été complètement repensé et agrandi.
Cette extension, imaginée par le cabinet d’architectes Périphériques et inauguré en décembre, regroupe désormais sous un même toit toutes les unités du laboratoire GReD (Génétique Reproduction et développement), dont les travaux portent sur les mécanismes moléculaires et cellulaires qui contrôlent la formation d’un organisme.
À cette unité de recherche s’ajoutent également un pôle enseignement, avec deux amphithéâtres ; des locaux communs, susceptibles d’être utilisés par l’ensemble du personnel du campus ; des locaux de service et de logistique ; mais aussi l’UCA Accélérateur Biotech, une pépinière qui accueille actuellement ses premières entreprises.
Les locaux de ce pôle « valorisation » sont équipés de matériels de laboratoire. L’objectif de cette implantation d’entreprises en plein cœur du campus de médecine est de faciliter les contacts, de créer des liens avec les laboratoires de recherches, de façon à encourager des partenariats.
Clermont Auvergne Métropole a soutenu ce projet novateur qui entre tout à fait dans le cadre de sa feuille de route stratégique en matière d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation. Un document qui donne le cap jusqu’en 2025 et dont l’un des axes forts est justement la fédération et l’animation de l’écosystème pour favoriser une dialogue permanent et collaboratif entre les différents acteurs.
Première pour ses performances économiques. Première, également, pour son potentiel d’innovation, son offre culturelle et son offre d’enseignement supérieur. Deuxième dans la catégorie connectivité, capital humain et innovation. Cinquième pour sa qualité de vie… La métropole clermontoise figure encore dans le haut du tableau.
Le Baromètre 2018 la classe en 4e position des métropoles intermédiaires (de 200 000 à 500 000 habitants) les plus attractives et dynamiques, derrière Dijon, Nancy et Tours. Conçu par le réseau de conseil en immobilier d’entreprise Arthur Loyd, auquel s’est associé le magazine Challenges, cette grille de lecture analyse le potentiel et la croissance économique des métropoles en prenant en compte 75 indicateurs statistiques répartis en 4 grandes thématiques. Au total, 45 aires urbaines ont été passées en revue.
Les résultats, publiés en novembre par le magazine, montrent que la métropole clermontoise a presque toutes les clés de la réussite. « Sa pole position pour les performances économiques provient d’une première place pour la résilience et la dynamique économique. Autres points forts, le premier rang pour la sous-catégorie potentiel d’innovation ainsi que pour celle concernant l’offre culturelle et l’enseignement supérieur », écrit Challenges.
Le Baromètre relève aussi une progression de 1,5 % des emplois dans les Activités métropolitaines supérieures (AMS) sur la métropole, entre 2009 et 2017. Soit, entre 1 000 et 5 000 créations de postes dans les secteurs stratégiques que sont les services aux entreprises à forte intensité en croissance, les services aux entreprises de haute technologie, les services financiers et les industries de haute technologie. « Un score bien supérieur à celui de ses concurrentes ». De la même manière, le territoire comptabilisait 2 566 emplois salariés dans le secteur privé en 2017, soit un taux de croissance de +1,9 % par rapport 2016. Et, 40 à 50 % de sa population serait diplômé de l’enseignement supérieur.
Comme pour l’édition 2018, le programme « Clermont Innovation » comporte 2 appels à projets :
S’il fallait retenir une chose du classement l’Express 2018 des villes où il fait bon vivre, ce serait sans doute le recul des grandes métropoles au profit des villes à taille humaine. Angers, Poitiers, Brest, Limoges ou Clermont-Ferrand volent encore une fois la vedette aux coutumières Lyon, Toulouse, Bordeaux ou Lilles que le journal juge « victimes de leur succès ».
Etabli à partir de 24 indicateurs qui touchent au cadre de vie, au logement, à l’éducation, à la sécurité et à la santé, ce palmarès démontre bien que la qualité de vie ne dépend pas de la taille d’une métropole, mais bien des services qu’elle propose à ses habitants.
Comme Poitiers, Clermont-Ferrand s’est notamment illustrée grâce à son grand nombre d’étudiants par rapport à sa population. Proportionnellement, ces derniers pèseraient même davantage qu’à Grenoble ou à Lyon. C’est en tout cas ce que rapporte l l’Express pour justifier la 6e position de la métropole auvergnate.
Le journal va même encore plus loin en plaçant Clermont-Ferrand à la première place des villes du « sud-est », devant Nice et Grenoble, dans la catégorie « qualité de vie ». Une position fondée sur une offre universitaire, culturelle et médicale de grande qualité et sur les faibles coûts de logement.
Pour mémoire, elle figurait déjà en bonne place (14e) du classement 2017 du magazine L’Etudiant des villes où il fait bon étudier. Elle était aussi, l’an passé, la 1ère métropole intermédiaire française selon le Baromètre pour ses excellents résultats en matière de performance économique, de connectivité, capital humain et potentiel de croissance et de qualité de vie.