La métropole au 4e rang des villes les plus attractives et dynamiques

Première pour ses performances économiques. Première, également, pour son potentiel d’innovation, son offre culturelle et son offre d’enseignement supérieur. Deuxième dans la catégorie connectivité, capital humain et innovation. Cinquième pour sa qualité de vie… La métropole clermontoise figure encore dans le haut du tableau.

Le Baromètre 2018 la classe en 4e position des métropoles intermédiaires (de 200 000 à 500 000 habitants) les plus attractives et dynamiques, derrière Dijon, Nancy et Tours. Conçu par le réseau de conseil en immobilier d’entreprise Arthur Loyd, auquel s’est associé le magazine Challenges, cette grille de lecture analyse le potentiel et la croissance économique des métropoles en prenant en compte 75 indicateurs statistiques répartis en 4 grandes thématiques. Au total, 45 aires urbaines ont été passées en revue.

Les résultats, publiés en novembre par le magazine, montrent que la métropole clermontoise a presque toutes les clés de la réussite. « Sa pole position pour les performances économiques provient d’une première place pour la résilience et la dynamique économique. Autres points forts, le premier rang pour la sous-catégorie potentiel d’innovation ainsi que pour celle concernant l’offre culturelle et l’enseignement supérieur », écrit Challenges.

Des emplois dans les secteurs stratégiques

Le Baromètre relève aussi une progression de 1,5 % des emplois dans les Activités métropolitaines supérieures (AMS) sur la métropole, entre 2009 et 2017. Soit, entre 1 000 et 5 000 créations de postes dans les secteurs stratégiques que sont les services aux entreprises à forte intensité en croissance, les services aux entreprises de haute technologie, les services financiers et les industries de haute technologie. « Un score bien supérieur à celui de ses concurrentes ». De la même manière, le territoire comptabilisait 2 566 emplois salariés dans le secteur privé en 2017, soit un taux de croissance de +1,9 % par rapport 2016. Et, 40 à 50 % de sa population serait diplômé de l’enseignement supérieur.

Comme pour l’édition 2018, le programme « Clermont Innovation » comporte 2 appels à projets :

  • Un appel à projets « Clermont Innovation / Création »
    à destination des porteurs de projet de création d’entreprise innovante. Tous les types d’innovation sont considérés : innovation technologique, de service, d’usages, etc.
    Infos et candidature : www.clermontmetropole.eu
  • Un appel à projet « Clermont Innovation / Recherche-Action »
    qui vise à promouvoir des projets de recherche reposant sur un partenariat étroit entre laboratoires de recherche et acteurs socio-économiques (associations, collectivités, entreprises, etc.) du territoire métropolitain.
    Infos et candidature : www.clermontmetropole.eu

S’il fallait retenir une chose du classement l’Express 2018 des villes où il fait bon vivre, ce serait sans doute le recul des grandes métropoles au profit des villes à taille humaine. Angers, Poitiers, Brest, Limoges ou Clermont-Ferrand volent encore une fois la vedette aux coutumières Lyon, Toulouse, Bordeaux ou Lilles que le journal juge « victimes de leur succès ».

Etabli à partir de 24 indicateurs qui touchent au cadre de vie, au logement, à l’éducation, à la sécurité et à la santé, ce palmarès démontre bien que la qualité de vie ne dépend pas de la taille d’une métropole, mais bien des services qu’elle propose à ses habitants.

Première ville du sud-est pour sa qualité de vie

Comme Poitiers, Clermont-Ferrand s’est notamment illustrée grâce à son grand nombre d’étudiants par rapport à sa population. Proportionnellement, ces derniers pèseraient même davantage qu’à Grenoble ou à Lyon. C’est en tout cas ce que rapporte l l’Express pour justifier la 6e position de la métropole auvergnate.

Le journal va même encore plus loin en plaçant Clermont-Ferrand à la première place des villes du « sud-est », devant Nice et Grenoble, dans la catégorie « qualité de vie ». Une position fondée sur une offre universitaire, culturelle et médicale de grande qualité et sur les faibles coûts de logement.

Pour mémoire, elle figurait déjà en bonne place (14e) du classement 2017 du magazine L’Etudiant des villes où il fait bon étudier. Elle était aussi, l’an passé, la 1ère métropole intermédiaire française selon le Baromètre pour ses excellents résultats en matière de performance économique, de connectivité, capital humain et potentiel de croissance et de qualité de vie.