Vous êtes une jeune entreprise et vous avez besoin de locaux pour développer votre activité ?
Clermont Auvergne Métropole accueille les entreprises de moins de 3 ans dans ses pépinières d’entreprises et de moins de 6 ans dans ses hôtels d’entreprises.
Pour connaître les disponibilités : contactez-nous sur pepinieres@clermontmetropole.eu
L’entreprise chamaliéroise Lojelis a décidé de fournir gratuitement son application connectée de suivi de patients aux professionnels de santé qui le souhaitent.
D’ordinaire, cette application est payante pour les professionnels…. Mais pour apporter sa contribution à la lutte contre le Covid-19, Lojelis vient de mettre gracieusement à disposition des hôpitaux publics, des établissements privés (groupe Elsan) et des médecins généralistes de la région sa plateforme de suivi de patients, Ho&Me, créée en 2017.
Effectuée en urgence, cette adaptation a nécessité la mobilisation d’une douzaine de développeurs pendant une semaine. Localement, l’hébergeur de données de santé IBO est également intervenu à titre gracieux. Pour l’heure, l’application a été téléchargée plus de 200 fois. Objectif : libérer du temps pour les soignants et rassurer les personnes confinées à leur domicile.
« Nous serions encore plus heureux de ne pas avoir à l’utiliser. Pour le moment, il y a peu de personnes infectées dans le Puy-de-Dôme et c’est très bien. Notre but n’était pas de gagner de l’argent. Nous sommes juste présents en appui », insiste le médecin Jean-Christophe Jourdy, directeur “santé” de Lojelis, qui a rejoint l’entreprise de son frère, Sylvain, en début d’année.
(sur la photo ci-dessus)
Le fonctionnement de l’application est très simple. De retour à leur domicile, les malades reçoivent des questionnaires quotidiens sur leur état de santé. En cas d’alerte, leur médecin est averti. Si cette plateforme repose sur l’intelligence artificielle, elle nécessite l’implication de bénévoles de Lojelis, d’une psychologue et de différents acteurs de santé. Le suivi est donc personnalisé. « Notre psychologue a également élaboré des questionnaires spécifiques pour mesurer l’impact du confinement. Des professionnels de santé se sont proposés pour nous aider dans le suivi des malades, comme les infirmières de santé au travail de Michelin. L’élan de solidarité a fédéré de multiples acteurs », se félicite Jean-Christophe Jourdy.
Lojelis pense également au déconfinement : afin d’appuyer la relance économique, une version du logiciel est en cours d’élaboration pour permettre aux entreprises de connaître la capacité de leurs salariés à reprendre le travail. « Selon moi, cette crise va accélérer le développement du numérique dans la santé », estime Jean-Christophe Jourdy.
Implantée à Clermont-Ferrand, Paris, Lyon, Lille mais aussi aux Etats-Unis (New-York et Greenville), Lojelis compte près de 150 collaborateurs. Ce cabinet de conseil a été fondé en 2005 afin d’accompagner les entreprises comme les professionnels de la santé sur les problématiques technologiques.
Cette PME de Saint-Beauzire a imaginé un procédé révolutionnaire pour décomposer et recycler le plastique à l’infini. Une innovation majeure dans le traitement des déchets.
C’est suffisamment rare pour être souligné. La revue scientifique “Nature”, l’une des plus prestigieuses au monde, a publié le 9 avril 2020 un article consacré à une entreprise du territoire : Carbios, installée au sein du biopôle Clermont-Limagne de Saint-Beauzire. Mieux : cet article a fait la grande Une de la revue. Depuis, on parle de cette startup de trente salariés dans le monde entier…
La raison de ce coup de projecteur ? Ce spécialiste de la chimie verte a mis un point un procédé pour décomposer et recycler le plastique à l’infini par voie biologique, via le développement d’une enzyme “gloutonne”. En d’autres termes, cette technologie permet de fabriquer du plastique neuf avec du vieux, faisant entrer ce polluant sans valeur dans une économie totalement circulaire. L’innovation est donc majeure.
« Je suis très fier que Nature ait validé la qualité des travaux des scientifiques de Carbios et du laboratoire Toulouse Biotechnology Institute sur le développement de notre enzyme propriétaire et de ce procédé révolutionnaire de recyclage », se félicite le professeur Alain Marty, directeur scientifique de Carbios.
Cette première mondiale suscite de nombreux espoirs pour la protection de la planète et des océans, ravagés par la pollution des bouteilles, fibres textiles et autres objets en PET (polyéthylène téréphtalate). L’Oréal, Nestlé Waters, PepsiCo et Suntory Beverage & Food Europe, très intéressés par cette découverte, sont d’ailleurs associés au projet. Une usine de démonstration, construite au cœur de la vallée de la chimie lyonnaise à Saint-Fons, devrait réaliser ses premiers essais en 2021. Si tout va bien, le début de la production de ce plastique éco-conçu devrait intervenir à l’horizon 2025…
« Il faudra augmenter la collecte »« Nous allons donner de la valeur à des déchets qui n’en ont pas ou peu. Le système – consommateurs, recycleurs, gouvernements… – va donc être incité à mettre en place des chaînes de collecte spécifiques, parce que nous apportons une solution technologique de recyclage qui n’existait pas auparavant. Il est de temps de se poser des questions sur la fin de vie des plastiques. »
Martin Stephan, directeur général adjoint de Carbios. |
Le FabLab de l’école d’ingénieurs SIGMA Clermont produit des visières de protection en 3D pour le CHU de Clermont-Ferrand.
« Lorsqu’on a vu, dès le début de la crise du Covid-19, que tout manquait dans les hôpitaux, on s’est demandé comment faire pour aider ». Nicolas Blanchard, fondateur du FabLab SIGMAke et responsable de la plateforme technologique de SIGMA Clermont commence alors à réfléchir avec ses collègues de CentraleSupélec Paris à un modèle de visière de protection fabriquée grâce à une imprimante 3D.
« Le prototype existait déjà en open-source, sur le web. Il était disponible pour la communauté scientifique internationale. Cela nous a paru intéressant et a grandement facilité les choses ». En collaboration avec CentraleSupélec, le modèle est validé auprès des soignants de l’AP-HP, à Paris. SIGMA Clermont travaille alors en collaboration avec le CHU de Clermont-Ferrand et réalise une première livraison de 60 visières utilisées par le personnel hospitalier lorsque les patients ne peuvent pas porter de masques (soins dentaires, ORL…).
150 pièces par semaine
« Il s’agit en fait d’une sorte de protection en plexiglass portable », simplifie Nicolas Bernard.
Aujourd’hui, les locaux de SIGMA Clermont sur le campus des Cézeaux sont fermés, mais trois personnels techniques de l’école produisent dans leur garage au rythme de 150 pièces par semaine !
La société Greentech a réorganisé sa production pour fournir plusieurs hôpitaux et pharmacies en gel hydroalcoolique.
Habituellement la société Greentech, basée au Biopôle de Saint-Beauzire, produit dans le monde entier des solutions pour la cosmétique et l’industrie pharmaceutique. Mais depuis trois semaines, tout a changé, ou presque… Cette entreprise clermontoise pionnière, spécialisée dans les biotechnologies depuis plus de 25 ans, a décidé de participer à sa façon à la lutte contre le Covid-19.
« Nous avons été parmi les premiers à réagir. Cela nous a semblé naturel de nous adapter à cette situation exceptionnelle. Nous avons les outils et la maîtrise. L’équipe a tout de suite été emballée à l’idée de contribuer à l’effort collectif national de lutte contre le coronavirus », confie le pdg Jean-Yves Berthon.
Sur les 80 salariés en temps normal, environ le quart est désormais employé à fabriquer du gel et de la solution hydroalcoolique à destination principalement des hôpitaux et des pharmacies. « Cela nous a demandé une certaine organisation. Il a fallu s’adapter. Mais désormais, nous sommes capables de produire plusieurs tonnes de gel hydroalcoolique par jour ».
La perspective de continuer cette activité même après un retour à la normale est d’ailleurs envisagée. « Pourquoi pas ? », s’interroge Jean-Yves Berthon. « Cette épidémie va sans doute modifier les habitudes sanitaires de chacun. Il faudra bien répondre à la demande ».
Pour l’heure, Greentech est presque entièrement concentrée sur cette production, dans l’attente de jours meilleurs.
« La vie continue »
Dès le début de l’épidémie, le Pdg de Greentech a tenu à adresser un message touchant à tous ses salariés dans le monde : « Dans ces moments où la santé devient la priorité absolue, nos pensées se dirigent aussi vers nos filiales et nos amis autour du monde, en Asie, en Amérique du Sud, aux USA, en Afrique, à Madagascar, vers nos clients, partenaires et fournisseurs. Dans les prochains jours, c’est eux – notre famille élargie – que nous mettrons en avant sur nos réseaux sociaux : un tour du monde où la vie continue ».
En février dernier, les partenaires du projet BLOCK4-COOP se sont retrouvés à Aveiro (Portugal) afin de partager les progrès réalisés et les tâches à venir au cours de cette première année de mise en oeuvre du projet.
Au cours de la réunion, les échanges ont notamment porté sur :
– La conception (contenu et structure) du site Web Block4Coop.
– L’étude sur le niveau de développement de la technologie blockchain.
– Le programme prévu par chaque partenaire dans l’organisation de sessions de sensibilisation et de formation à destination des entreprises.
– L’identification et élaboration de cas de bonnes pratiques : critères de sélection des cas et conception d’un catalogue interactif.
– La communication du projet : développement et diffusion de newsletters.
La troisième réunion des partenaires du consortium se tiendra en novembre 2020 à Clermont-Ferrand.
La première année du projet BLOCK4-COOP est consacrée à l’étude du niveau actuel de développement de la technologie au sein des entreprises et à la réalisation d’un catalogue interactif regroupant et analysant des cas de bonnes pratiques identifiés par les partenaires, notamment pour mieux comprendre les pré-requis nécessaires à l’implémentation de la blockchain au sein de l’industrie.
Le pôle CIMES est responsable du développement de ce catalogue interactif qui permettra à terme aux entreprises de pouvoir consulter en ligne de nombreuses fiches pratiques traitant de la Blockchain et des technologies qui lui sont liées (IoT, Big Data, continuité numérique ..). Ces fiches s’appuieront sur des cas pratiques industriels existants, en cours de développement ou déjà implémentés, afin de faciliter l’approche et d’illustrer les démarches.
Ainsi, le pôle CIMES et Clermont Auvergne Métropole invitent toute entreprise utilisant les technologies mentionnées ci-avant ou dans une démarche de réflexion/ d’implémentation technologique à se manifester afin d’échanger autour de leur problématique, situation, ambition… Partager son cas pratique dans ce catalogue interactif, est un moyen supplémentaire de se faire connaitre des partenaires européens du projet et de leur écosystème (contact : l.marin@cimes-hub.com )
Lancée en juillet 2019, Activum est une jeune start-up clermontoise qui intervient auprès des entreprises et des organismes publiques pour lutter contre la sédentarité via l’activité physique. Confinement oblige, elle a dû trouver un moyen simple et ludique pour conserver du lien avec ses clients… Son idée ? Un jeu de société qui vous maintient en forme !
Léo Chabanis, préparateur physique, a décidé de lutter contre la sédentarité en lançant en juillet 2019 sa propre start-up de coaching sportif en entreprise. « La sédentarité consiste à rester assis pendant 7 heures dans une journée », explique-t-il. « Ça concerne donc de nombreux salariés au quotidien. » Possédant une réelle expertise en préparation physique, il décide d’affiner sa cible. « Je voulais m’adresser aux entreprises, mais en réfléchissant à quelque chose d’adapté à l’activité des salariés. Aussi, chez Activum, on a décidé de proposer des programmes ciblés pour correspondre à leurs gestes du quotidien et ainsi limiter le risque de blessures et d’accidents du travail, mais surtout diminuer la sédentarité au bureau. »
« Un moyen simple et ludique pour rester en forme »
Avec l’annonce du confinement, le jeune entrepreneur a cependant dû stopper son activité. Il a donc fallu trouver une alternative. « On a imaginé quelque chose de ludique, sur la base d’un célèbre jeu de société très populaire en France et dont tout le monde connaît les règles. » Le principe est simple : un plateau à télécharger sur le site d’Activum, un dé (si vous n’en avez pas à la maison, des applications mobiles existent), un peu d’espace et c’est parti ! « Nous avons découpé le plateau en quatre et réparti les exercices par côté, entre bas du corps, haut du corps, abdo et cardio. Deux cases « ? » permettent de prendre un peu de repos, et des cases comme les coffres, la prison ou la case départ donne des exercices de gainage ou de chaise en plus. On peut y jouer seul ou à plusieurs, c’était pour nous un moyen simple et ludique pour rester en forme. »
Comment jouez au jeu de société imaginé par Activum ?
Il est possible de jouer seul ou à plusieurs. Tous les exercices proposés sont présentés dans des vidéos en descendant sur la page Internet du jeu.
+ infos : https://activum.eu/
C’est la startup auvergnate à suivre de près ! Afyren vient de rejoindre le programme national French Tech 120 destiné aux jeunes entreprises françaises les plus prometteuses. Dans ses laboratoires du Biopôle, à Saint-Beauzire, elle crée des alternatives vertes aux dérivés du pétrole qui inondent nos vies.
Le chiffre donne le vertige. Les acides organiques présents dans les produits que l’on utilise au quotidien sont à 98 % d’origine pétrosourcée. C’est-à-dire dérivées du pétrole ! Une startup auvergnate en a pourtant décidé autrement… Créée en 2012 par deux chercheurs clermontois, Afyren valorise les déchets végétaux fermentescibles pour en extraire des acides 100 % d’origine naturelle aux multiples applications. La société, qui a réalisé ses premiers essais sur les résidus de l’industrie sucrière, fait aujourd’hui partie de ces petites pépites qui auront pour sûr un grand rôle à jouer dans la transition énergétique et écologique. C’est notamment pour cette raison qu’elle vient d’intégrer le prestigieux programme French Tech 120. Un accompagnement intensif de l’État destiné aux 120 startups françaises les plus prometteuses.
En levant près de 60 M€ de fonds pour la construction de sa première usine en Moselle, Afyren –déjà reconnue par l’écosystème auvergnat– a fait grand bruit au niveau national. « Intégrer le French Tech 120 est une vraie récompense de notre parcours car il y a encore trois ans, nous étions tout petits », témoigne Nicolas Sordet, le PDG de cette jeune entreprise en pleine croissance à qui ce soutien national va sans doute permettre d’aller encore plus loin. « Pour nous, l’enjeu est clairement financier, ce titre va nous donner plus facilement accès aux administrations, nous aider dans nos recherches des fonds et aussi dans notre recrutement. »
De 25 salariés aujourd’hui, tous basés à Clermont et Lyon, Afyren espère passer à 85 dans les 18 prochains mois. Un essor qui se concrétisera par l’ouverture de sa nouvelle unité de production près de Metz, courant 2022. Avec un objectif colossal : produire à l’année 16 000 tonnes d’acides organiques biosourcés. Sur ce nouveau site, l’entreprise auvergnate pourra ainsi proposer sept acides différents aux usages variés tout en conservant « un impact environnemental limité, voir même positif ». Demain, tous vos cosmétiques, parfums, produits pharmaceutiques ou aliments pour animaux seront probablement composés de ces biomolécules signées Afyren.
Les lauréats du dernier appel à projets du Bivouac ont été dévoilés il y a quelques jours. L’accélérateur de startups soutenu par la Métropole accueillera quatre nouvelles pépites qui feront l’industrie de demain. Dans les six prochains mois, elles bénéficieront d’un accompagnement intensif en partenariat avec cinq grands groupes du territoire.
Et les lauréats sont… GPS System, Energiency, Dillygence et Usitab. Derrière ces quatre noms se cachent des acteurs de l’industrie du futur. C’est en tout cas pour cette raison que le Bivouac les a choisis pour former sa nouvelle promotion. Cette année, l’accélérateur de startups s’est associé à Actemium, Atos, Aubert&Duval, Constellium et Michelin, cinq poids lourds du territoire qui apporteront leur expertise tout au long du programme d’accompagnement.
Pour dénicher ces quatre pépites de l’industrie de demain, le Bivouac et ses partenaires ont réalisé une première présélection sur dossier et rencontré 10 startups venues présenter leur solution, fin janvier, à Clermont-Ferrand. Les quatre startups retenues suivront un programme d’accélération intensif pendant six mois au Bivouac. Un accompagnement qui permettra de booster leur croissance et de tester leur solution dans des conditions optimales.