Quartiers Libres . Portrait de l’entrepreneur Bruno Kalabane

Avec son nouveau programme « Expérimentation », l’incubateur propose désormais un accompagnement plus court (4 mois) et mieux adapté aux situations personnelles et professionnelles des porteurs de projet, avant la phase d’incubation. L’appel à candidatures débutera le 1er octobre prochain, pour une rentrée en décembre.

Vous avez envie de monter un projet qui a du sens et vous avez pour ambition d’avoir un impact positif sur le territoire de l’Auvergne ? L’incubateur CoCoShaker vous propose de la concrétiser et de l’expérimenter en compagnie d’autres entrepreneurs et professionnels grâce à son tout nouveau programme « Expérimentation ».

Avec son programme d’incubation, CoCoShaker accompagne depuis 2015, des entrepreneurs qui mettent au cœur de leur projet leur impact social et/ou environnemental. Après 5 ans d’expérience, d’apprentissage et de co-construction, la structure crée, en amont de ce programme d’incubation, un accompagnement plus court et mieux adapté aux situations personnelles et professionnelles des porteurs et plus en phase avec le niveau de maturité des projets : le programme « Expérimentation ».

L’appel à candidatures pour ce tout nouveau programme se déroulera du 1er octobre au 15 novembre 2020. D’une durée de 4 mois, cet accompagnement débutera en décembre 2020 pour se terminer en mars 2021 et permettra à 15 porteurs de projet basés en Auvergne de valider leur posture et leur projet par l’expérimentation.

+d’infos :
Pauline Tranchant, responsable du programme
pauline@cocoshaker.fr – 07 88 22 29 15
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de CoCoshaker à partir du 1er octobre.

Crédit photo : Fanny Reynaud

Ce masque ultra-léger (32 grammes) et ergonomique, est équipé d’un ventilateur double-flux et d’un système de filtration haute technologie, ce qui permet de respirer un air frais et purifié. Rechargeable par USB, avec son filtre changeable il permet d’éviter la production de déchets dus aux masques jetables.

De plus, il convient aux sportifs grâce à son apport en air frais et sa ventilation 2 vitesses.
L’application smartphone permet de contrôler la durée d’utilisation et l’usure du filtre.

Un masque bientôt produit en France

Actuellement, l’entreprise propose un modèle importé de Chine, en vente sur le site de l’entreprise.
Mais Olivier Caurrier, Directeur Général d’OC Médical, l’assure « ce masque sera bientôt produit en France, et si possible en Auvergne ! »
Il espère, pour cela, pouvoir lever des fonds afin de lancer la fabrication.

A noter que l’entreprise reverse 1 % de son chiffre d’affaires à l’Association « Boule à zéro » qui achète des bandes dessinées pour les redistribuer gratuitement aux enfants hospitalisés.

+ d’infos : www.aprim-medical.com

Le Damier lance un appel à candidature pour la promotion 2020-2021 de l’incubateur HUB-IC. Cet appel  a pour but de sélectionner 4 à 6 projets culturel et créatif innovant (social, technologique, d’usage) dans le domaine des ICC (musique, audiovisuel, spectacle vivant, événementiel, communication, numérique, graphisme, design, média, jeu vidéo, édition, patrimoine, photographie, littérature, mode, architecture) sur la métropole clermontoise.

Ce programme de 8 mois est pensé de manière progressive en rapport avec l’évolution des projets incubés. Il met en lumière l’ensemble des phases nécessaires pour la bonne compréhension et la meilleure construction des projets innovants. Les interventions (formations, ateliers) se déroulent de manière constructive et toujours en lien avec le projet de chacun. Ces séances feront aussi appel à l’intelligence collective qui favorisera l’avancée de chaque projet.

Le programme comprend :

– un diagnostic partagé
– un suivi et un appui méthodologique (mentorat et suivi)
– des ateliers de co-développement
– des formations animées par des intervenants spécialisés
– des moments inspirants et des retours d’expériences
– un appui à la structuration financière
– du networking et la visibilité de votre projet dans le réseau du DAMIER
– des facilités pour l’accès aux financements existants
– une permanence de conseil
– un espace de travail collectif

Le programme d’accompagnement personnalisé de l’ incubateur HUB-IC est co-financé par de nombreux partenaires, LE DAMIER et une participation
des incubés. Cette participation s’élève à 200€ par mois par projet

Critères de sélection

  • Un caractère innovant (technologique, d’usage ou social)
    de la solution proposée aux utilisateurs / clients dans le domaine des ICC
  • Un projet à l’étape d’émergence ou d’amorçage
  • Un impact économique potentiel du projet sur la métropole clermontoise
  • Une motivation et une cohérence entrepreneur/projet
  • Le respect des valeurs du Damier : la coopération, l’entraide et la solidarité.

Pour postuler

Calendrier : du 29 juin au 26 août 2020
Pré-sélection des candidats et entretiens : semaine du 31 août 2020
Annonce de la sélection des incubés : 10 septembre 2020
Incubation : d’octobre 2020 à mai 2021

Candidatures :
Rendez-vous sur le site du DAMIER
→Téléchargez / remplissez le dossier de candidature
→ adressez votre candidature à romain@ledamier.fr

Le Figaro Étudiant vient tout juste de dévoiler son classement des villes étudiantes 2020. La métropole clermontoise se hisse en 6e position des grandes villes comptant entre 20 000 et 50 000 étudiants.

Au total, 40 villes ont été passées au crible et divisées en 3 catégories par le média d’information. Clermont-Ferrand arrive en 6e position dans la catégorie des grandes villes étudiantes comptant entre 20.000 et 50.000 étudiants, sur un total de 12 villes. Pour réaliser ce palmarès, Le Figaro Étudiant a étudié plusieurs critères, tels que la démographie, l’offre de formation, la vie étudiante, le logement étudiant, le cadre de vie ou encore l’emploi des jeunes.

Avec sa moyenne de 14,52 sur 20, Clermont-Ferrand se place à six petits rangs seulement derrière la première du classement, Angers qui obtient la note de 15,34. La cité auvergnate « séduit visiblement beaucoup les étudiants, puisque ces derniers composent un quart de la population », écrit d’ailleurs le journal. Dans cette étude à la méthodologie rigoureuse, on apprend notamment que le prix moyen des loyers d’un studio s’élève à 16,04 € le m².

Le PLIE de Clermont Auvergne Métropole (Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi) lance un appel à projet FSE (Fond Social Européen) concernant la mise en œuvre de l’accompagnement Global individualisé et renforcé des participants du Plie de la métropole clermontoise pour l’année 2021.

Conformément au PO FSE 2014-2020, la procédure d’appel à projet est entièrement dématérialisé et accessible depuis https://ma-demarche-fse.fr/demat/

Les documents doivent être impérativement complétés sous MaDémarcheFSE avant le 15 juillet 2020 inclus.

Vous pouvez également consulter ici :

  • l’appel à projet

Alors que la crise du Covid-19 a lourdement impacté les professionnels du tourisme, Clermont Auvergne Métropole et l’Office de Tourisme métropolitain lancent un vaste plan de relance de la destination. L’objectif ? Générer des flux touristiques sur le territoire pour permettre aux professionnels de retrouver une activité et un chiffre d’affaires.

Plusieurs mesures ont été décidées et construites par L’Office de tourisme, la Métropole et les professionnels de la filière touristique du territoire. Les équipes de l’Office de Tourisme métropolitain sont à pied d’œuvre depuis le début du déconfinement pour contacter l’ensemble des partenaires afin de communiquer sur leurs réouvertures.

Une grande campagne de communication s’est déclinée il y a quelques jours à Montpellier, avant d’être lancée, la semaine passée, à Nîmes, puis à Lyon. Au total, ce sont 800 faces qui seront visibles par les habitants de ces métropoles situées à une distance proche ou moyenne de Clermont-Ferrand.

Les messages ont été conçus dans l’objectif de rassurer, en axant sur les atouts pleine nature et l’environnement d’exception, le patrimoine et la convivialité du territoire, alliant des visuels attractifs à des verbes comme « respirer », « redécouvrir » ou « retrouver ». Cette campagne print a également été accompagnée de tout un dispositif digital, toujours dans l’objectif d’attirer les tourismes post-confinement.
Dans l’idée de soutenir et d’accompagner les professionnels du territoire, la collectivité a également mis à leur disposition toutes les informations pratiques pour assurer un déconfinement et un accueil des clientèles en toute sécurité. Des plateformes pour les achats de masques, des guides des bonnes pratiques et des protocoles sanitaires ont été travaillés par les filières professionnelles. L’Office de tourisme métropolitain a aussi engagée une opération partenariale (avec la CCI Puy-de-Dôme, la Métropole et l’UMIH) pour valoriser les restaurants du territoire. Le but ? Favoriser la consommation de titres restaurants, suite à la décision gouvernementale de les déplafonner, au moyen d’une campagne de communication essentiellement numérique.

Des aides financières

Clermont Auvergne Métropole et Clermont Auvergne Tourisme se mobilisent aussi pour accompagner les acteurs du tourisme en proposant des aides exceptionnelles. Tout en sachant que des mesures techniques et financières régionale et nationale sont mobilisables pour les entreprises qui rencontreraient des difficultés sérieuses.

Pour soulager la gestion des entreprises touristiques, le délai de déclaration et de reversement de la taxe de séjour pour le premier trimestre 2020 a notamment été prolongé jusqu’au 15 juin 2020. L’Office de Tourisme métropolitain va aussi procéder, avant cet été, au reversement des sommes perçues de la part des professionnels qui avaient déjà souscrit leur Pack Partenaire pour l’année 2020. Naturellement, l’ensemble des avantages offerts par ce dispositif sera maintenu pour ces partenaires et même ouvert à tous les professionnels du tourisme métropolitain.

Depuis le début de la mise en place du confinement, Clermont Auvergne Métropole travaille, à l’unisson avec ses partenaires économiques, l’État, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Puy-de-Dôme, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Puy-de-Dôme, la Chambre d’Agriculture du Puy-de-Dôme, la Région, la Banque de France et les établissements bancaires pour accompagner au mieux les entreprises du territoire durant la crise, dont les entreprises touristiques.

En concertation avec les forces économiques du territoire, la Métropole a donc lancé un plan d’urgence de plus de 2 millions d’euros avec 2 mesures phares :

Créer un Fonds d’Urgence Économique à hauteur de 1 000 000 €. Une aide spécifique à l’économie de proximité pour les cafés, hôtels, restaurants et les entreprises de l’événementiel. En complément des autres soutiens, la Métropole crée un fonds d’urgence économique de 1 M€, par délégation de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et avec l’appui de la CCI Puy-de-Dôme Clermont Auvergne Métropole, pour maintenir l’activité et l’emploi dans les cafés, hôtels, restaurants, entreprises de l’événementiel et culturelles

Abonder les deux volets du Fonds Région Unie à hauteur de 1 160 000€

Alors qu’elles ont pu maintenir leur activité durant le confinement, certaines entreprises hébergées dans les pépinières de la Métropole proposent désormais de belles initiatives pour affronter la crise sanitaire.

Durant le confinement, la quarantaine d’entreprises hébergées par la Métropole, en pépinières ou au sein d’hôtels d’entreprises, a pu conserver une activité minimum, à la faveur de mesures spécifiques rapidement mises en place. « Les locaux étaient fermés au public, mais les entreprises pouvaient toujours y avoir accès pour maintenir leur activité en respectant, bien évidemment, les gestes barrières », explique Céline Ruffier, en charge de l’accompagnement des entreprises hébergées par la Métropole.

Certaines en ont alors profité pour développer ou adapter leur activité face à la crise sanitaire. « Nous avons tout fait pour permettre une reprise d’activité dès le 11 mai dans le respect des règles sanitaires et nous avons été ravis de constater que certaines des entreprises que nous accompagnons avaient déjà su innover pour proposer de nouvelles solutions face à la crise sanitaire », poursuit Céline Ruffier.

Des initiatives pour s’adapter

C’est le cas notamment de l’entreprise de signalétique SIGNAL & VOUS qui propose désormais d’installer des barrières de protection en verre, plus solides, durables et faciles à entretenir que les protections classiques en plexiglas. L’entreprise WIZIOU, de son côté, a décidé de mettre en avant ses solutions d’ERP permettant d’organiser le travail à distance des salariés en entreprise. L’entreprise CIKABA axe, quant à elle, davantage sur ses outils de gestion de l’accueil sécurité, dont un parcours digital.

Certaines entreprises, comme OC MÉDICAL, proposent de réaliser des commandes groupées de masques afin de bénéficier de tarifs attractifs. D’autres se sont, au contraire, diversifiées : c’est le cas de l’entreprise DA’COM, spécialisée dans la communication, qui s’est vue autoriser à vendre des masques durant la crise sanitaire. « De nombreuses initiatives qui en appellent d’autres. Des solutions qui sont déjà dans les tuyaux », assure Céline Ruffier.

Sur les 600.000 masques en cours de distribution dans les 21 communes de Clermont Auvergne Métropole, plusieurs milliers ont été commandés à des structures locales. De fil en aiguille, un élan de solidarité s’est mis en place sur le territoire.

La scène se déroule à Saint-Genès-Champanelle. Dans les locaux de la maison des associations, prêtés par la commune au Petit Carré Français, des petites mains très investies s’activent depuis plusieurs semaines pour produire 8.000 masques destinés aux habitants de la métropole. Parmi elles, beaucoup d’étudiantes d’horizons divers, visiblement ravies de participer à ce projet.

D’ordinaire, Le Petit Carré Français fabrique de la cosmétique bio, des lingettes démaquillantes réutilisables et des accessoires zéro déchet. Mais pour participer à la lutte contre la pandémie, cette jeune entreprise s’est lancée dans la production de masques lavables en tissu. « Nous sommes très fiers de faire partie de cette belle initiative locale », sourient Anaïs Tortel et Damien Tinel, les fondateurs de cette enseigne engagée qui travaille habituellement avec 28 personnes dans le cadre de la réinsertion professionnelle. Huit emplois en CDD ont été créés pour assurer cette production 100 % locale. « C’est une super équipe. Nous avons même identifié des profils que nous pourrions recruter par la suite », poursuit la chef d’entreprise. Élégants et confortables, ces « masques barrière » se distinguent par leur look “marinière” et leurs larges élastiques de maintien positionnés derrière la tête. Le Crédit Agricole Centre France a également souhaité favoriser cette entreprise locale et à taille humaine pour protéger ses salariés.

Créer du lien social en cette période difficile

Les couturier(e)s de l’Atelier Flax ont également fait fonctionner leurs machines à coudre à plein régime. En tout, ils ont fabriqué 500 masques de belle qualité. Ce café associatif installé au 27 rue du Port à Clermont-Ferrand conjugue les verbes tricoter, tisser, coudre ou broder à tous les âges. Sa mission ? Créer du lien social, rompre la solitude et transmettre le savoir-faire lié au textile.

38 bénévoles ont été mobilisés pour honorer cette commande de la Métropole. « Nous avons reçu plein de réponses. Les habitants étaient ravis de proposer leur aide », se réjouit Christine Couasnon, coordinatrice de ce tiers lieu ouvert à tous.

Si chacun travaillait depuis son domicile, la Boulangerie Moderne, de la rue du Port servait de lieu de dépôt pour le tissu et les accessoires. Ces masques colorés, avec des motifs, se distinguent par leur étiquette « Made in Flax » thermocollée. « Nous encourageons les personnes à venir nous voir si une réparation ou un ajustement est nécessaire. Nous rouvrirons pour des activités textiles la dernière semaine de mai », souligne Christine Couasnon.

Du garnissage de sièges à la fabrication de masques

Le spécialiste de la rénovation ferroviaire ACC M, à Clermont-Ferrand, s’est aussi lancé dans cette aventure solidaire. Si un certain nombre de masques resteront dans l’entreprise, 7.500 lui ont été commandés par la Métropole. Ils sont fabriqués rue du Pré-la-Reine par la petite équipe de l’atelier de garnissage des sièges qui disposait de tout le matériel nécessaire. « Nous avons le sentiment d’apporter notre pierre à l’édifice. Les salariés se sont rendus bien volontiers disponibles pour cette mission », confie Jean-Marc Couderc, directeur commercial.

A cette production locale s’ajoute également celle de Planet Mascots, entreprise spécialisée dans la vente de mascottes en ligne, à Cébazat (2.000 masques) et celle du concepteur et fabricant de fauteuils, Technologistique, à Aulnat (10.000 masques destinés aux agents de la Métropole).

Une commande massive de masques

Avec l’ensemble des 21 Maires, Clermont Auvergne Métropole a souhaité anticiper et commander, dès le mois d’avril et de manière groupée, des masques grand public lavables en tissu pour équiper chaque habitant de la Métropole dans la période du déconfinement. En dehors des cinq structures du Puy-de-Dôme, deux entreprises ont été mises à contribution pour fabriquer ces masques répondant aux normes AFNOR. Il s’agit de Bayard, dans la Loire, et de EPL Paris Avantages. Au total, 600 000 masques ont été commandés et sont en cours de distribution dans les 21 communes. Chaque masque coûte 1,91€ HT, pris en charge par la Métropole et ses communes. Chaque commune est chargée de leur distribution. Tous les habitants du territoire recevront deux masques dans les prochains jours. A Clermont-Ferrand, par exemple, ils sont distribués par Urby, une filiale du groupe Le Poste. Les personnes vivant en logement social en recevront pour toute la famille ; les personnes en logement privé en recevront deux, mais pourront se procurer les masques manquants à compter du 6 juin dans un point de retrait.